The Good Fight // Saison 5. Episode 9. And the end was violent…
La cour de justice de Wackner continue d’être l’une des grandes intrigues de The Good Fight. La série aime bien utiliser ce lieu comme une vraie satire à la fois des émissions judiciaires (Judge Judy) tout en ajoutant une critique derrière. Ici on parle de légitimé de sa cour alors qu’il condamne un homme qui aurait dû être jugée dans une cour de justice normale. Il est envoyé en prison privée. La façon dont les scénaristes de The Good Fight se sont investis dans cette intrigue secondaire est brillante car on trouve ici un élan créatif que la série avait presque oublié lors de la saison précédente. La saison 4 était trop centrée sur Trump et les conséquences que cela pouvait avoir sur Diane. L’avantage de cette saison est que la série change complètement de mécanique et brise certains codes qu’elle avait elle-même pré-établi. Au delà de ça, The Good Fight s’émancipe avec le tribunal de Wackner un peu plus de The Good Wife sans pour autant oublier son héritage.
Plutôt que d’envoyer cet homme au tribunal, ils décident de l’emmener chez Wackner afin qu’il soit juger rapidement. La façon dont The Good Fight critique le tribunal public est intéressant (les ascenseurs ne fonctionnent pas, certains criminels sont libérés par manque de place en prison, etc.). Je trouve que The Good Fight parvient à critiquer le système judiciaire tout en apportant une réponse amusante et divertissante. La cour de Wackner est plus facile et la prison privée avec laquelle il est en partenariat permet d’emprisonner des gens sans problèmes. Une fois de plus, Wackner fait cependant ce qu’il ne devrait pas faire et plus la saison avance, plus celle-ci faire évoluer ce récit de façon intelligente. Cet homme condamné permet aussi de parler d’un problème que les Etats-Unis connaissent : le racisme envers les asiatiques à cause de la pandémie. En parallèle, Reddick-Lockhart s’occupe de Rivi qui veut rendre légal son business de canabis grâce à un potentiel partenariat avec une société de produits laitiers. Rivi est présent régulièrement depuis le premier épisode et je dois avouer que The Good Fight l’utilise avec parcimonie.
Wanda Sykes de son côté est parfaite sous les traits d’Allegra. J’ai l’impression que le rôle a vraiment été écrit pour elle et je serais déçu si elle ne devenait pas un personnage principal de la saison 6 l’année prochaine. Ce qu’elle apporte à The Good Fight permet aussi de bousculer ce que l’on connait de cet univers. Tout n’est pas parfait cette année mais la série trouve tout de même avec intelligence les moyens de créer des intrigues originales autour de nouveaux personnages qui permettent d’étendre l’univers de The Good Fight tout en rappelant ses racines. J’ai plus que ça de voir la suite, notamment autour de Liz et Diane bien que la série stagne un peu sur la question depuis l’épisode 7.
Note : 8/10. En bref, une fois de plus The Good Fight prouve qu’elle est en grande forme cette année.
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