Voilà une inquiétude qui fait son chemin, au point que l’OMS a lancé une étude internationale sur le Covid long, défini « comme une crise sanitaire mondiale émergente ».
Il y a urgence à ce que cette initiative soit relayée par les pouvoirs publics pour faire de cette maladie invalidante un enjeu de santé majeur, qui aujourd’hui frappe durement plus de 10% des malades.
Certains pays se sont engagés dans le financement de la recherche, et la prise en charge des malades. Une fois encore, il semble que la France traine les pieds, et le Covid long n’est pas reconnu comme une affection longue durée (ALD) et seuls les soignants affectés par des séquelles respiratoires bénéficient de la reconnaissance de maladie professionnelle, les autres symptômes comme les autres professions ne sont pas pris en compte.
De même, contrairement à la plupart des autres pays, la France ne reconnait pas le Covid long pédiatrique. Les familles de jeunes malades, qui font face à la psychiatrisation quasi systématique de leurs enfants, s’organisent pour sensibiliser les autorités de santé. Selon l’institut Pasteur à partir de septembre, la moitié des contaminations concerneront les enfants et les adolescents.
Voilà un combat qu’il faut mener plutôt que de se perdre dans des mobilisations confuses, dont seul Macron et la droite y puisent leur miel.
Section PCF de Sète