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Un premier tour du monde, 42e partie

Publié le 23 août 2021 par Go11

Alexis, le directeur de notre école de ski, était constamment sollicité pour compléter son équipe de moniteurs de ski, même s'il essayait d'être aussi exigeant que possible en termes de professionnalisme, de capacités techniques et de compétences linguistiques parmi les individus qu’il avait choisit. 

Un premier tour du monde, 42e partieL'un de ces personnages qui avait été parachuté pour vivre et travailler avec nous pendant un mois ou deux, était Philippe Coutaz de Chamonix. 

Son inclusion avait été largement facilitée par le fait qu'Edgar, son père, était le Contrôleur de l’Enseignement du Ski Français, un comité consultatif qui réunissait le ministère de l'Éducation, celui de la Jeunesse et des Sports, ainsi que quelques personnalités influentes de la branche du ski. Une « suggestion » qu'Alexis Saudan n'avait pas pu refuser. 

Philippe, qui avait autour de 20 ans, s'est donc pointé à Mt. Buller en août et s'est immédiatement mis au travail. Je ne me rappelle pas si il était moniteur « capacitaire » , ni qu’elle était on expérience pratique en matière d'enseignement du ski, mais il semblait très intelligent et adaptable, et en plus parlait bien l'anglais. 

Par contre, il eu un peu plus de mal à bien s’intégrer à notre groupe car il est arrivé en pleine saison, semblait un peu distant et peu disposé à vraiment fraterniser avec nous. Il est vrai que nous n’avons pas trop fait d’efforts pour l’intégrer et c’est bien dommage. 

Un premier tour du monde, 42e partie
Dans une autobiographie qu'il a écrite « La traversée de soi », il raconte que son enfance « fut dominée par le ski, le vélo, la montagne et le bonheur. Les études ne firent pas partie de mes priorités jusqu’à l’âge de 20 ans, lorsque j’ai découvert l’économie politique, passion qui m’extrait d’un environnement que je n’avais pas choisi... Entraîné dans la vie par un esprit qui a soif de connaissances, j’ai alors commencé une vie de dépassement de soi, qui m’a aidé à me construire intérieurement. L’intérieur d’un homme, c’est vaste et surprenant ... » 

Plus sérieusement, Philippe aurait obtenu un doctorat en économie à NYU en 1985. Après avoir travaillé six ans chez BNP-Paribas en tant qu'économiste, il avait, dans les années 90, rejoint la Banque SCS Alliance à Genève comme "Directeur d’investissements ". 

À ce poste, Philippe dirigeait une équipe de 9 professionnels pour couvrir tous les aspects de la gestion d'actifs, de la macro-stratégie à la gestion des risques, de la recherche sur les actions aux sélections d'obligations, de la gestion des actions aux fonds spéculatifs et de l'activité d'introduction en bourse aux opportunités de négociation via le pupitre de négociation de la Banque au Bourse de Zurich. 

Un premier tour du monde, 42e partie
Il a vécu assez longtemps dans l’Ain, en zone frontalière, près de Genève, et a quitté la région pour une autre mission à Singapour en 2014. Avec son style bien à lui et sa manière unique de fonctionner au sein du groupe, il a contribué à toute cette diversité qui rendait notre petite école de ski si unique...

 Quiconque lit ce blog et sait où se cache Philippe en ce moment, ou mieux, si l’intéressé lui-même lisait ces quelques mots, qu’il me fasse signe.


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