Critiques Séries : Power Book III Raising Kanan. Saison 1. Episode 6.

Power Book III: Raising Kanan // Saison 1. Episode 6. Level Up.

L’une des choses qui rend Raising Kanan aussi passionnante dans l’univers de Power c’est la façon dont les scénaristes parviennent à dépeindre cette époque des années 90 dans les ghettos new-yorkais. On sent qu’ils savent ce quoi ils parlent et le font de façon intelligente. La façon dont elle traite aussi certains sujets comme le problème de logement est assez passionnante. Raising Kanan ne s’intéresse pas qu’à des personnages mais à toute une communauté et leurs problèmes de l’époque. Je trouve le tout efficace. Raq est un excellent personnage pour traiter de ce problème et la série nous le rend bien. On sent aussi l’influence des dealers dans les années 90 sur les projets d’un quartier. Raising Kanan rend hommage à ces quartiers et 50 Cent a clairement dû influencer la série avec des choses qu’il a vécu lui-même plus jeune dans son propre quartier. Raising Kanan se rapproche d’ailleurs parfois de son film Get Rich or Die Trying sans pour autant l’être totalement non plus.

L’univers de Raising Kanan est véritablement riche, donnant à chaque scène son importance grâce à des personnages intéressants et efficaces. La série ne s’arrête pas aux histoires de drogue, elle parle aussi de musique. Là aussi je dois avouer que Raising Kanan fait les choses de façon assez intelligente, sans se prendre la tête et parvient à construire tout un univers et à rendre hommage à des gens. Si tout n’est pas parfait dans la série, elle a en tout cas le mérite de faire des choses plutôt soignée avec l’utilisation de toutes les strates du ghetto. « Level Up » est l’un de mes épisodes préférés pour le moment, mélangeant toutes les belles influences que la série peut avoir avec un récit riche où tout le monde a droit à son moment. Si Raising Kanan s’appelle Raising Kanan et que Kanan a sa place, ce dernier ne monopolise pas l’attention, permettant non seulement à sa mère d’être le meilleur personnage de la série mais aussi à tous les autres protagonistes de briller à leur façon.

Tout n’est pas parfait dans cet univers et Raising Kanan ne veut pas produire de la fiction pour être sensationnaliste. Elle préfère la dure réalité des quartiers et la façon dont chacun tente de s’en sortir du mieux qu’il peut. La violence est une fois de plus différente, ce qui change complètement de Power. Raising Kanan est d’ailleurs plus lumineuse que la série mère.

Note : 9/10. En bref, une fois de plus Raising Kanan démontre qu’elle n’a rien à envier à la série mère et qu’elle sait parler de sujets forts de façon intelligente.

Disponible sur Starzplay