Les grandes entreprises dépensent des centaines de millions d’euros chaque année pour influencer les législateurs. Leur but ? Freiner les règlementations climatiques ou à défaut les vider de leur contenu.
En 2019, les grands groupes financiers, (Crédit Agricole, BNP Paribas, Total, etc…) ont déboursé 66 millions d’euros au total, le géant pétrolier américains Exxonmobil a versé un million d’euros à des groupes d’influence luttant contre le contrôle des gaz à effet de serre.
Pour les multinationales il est normal d’obtenir un accès direct à Bruxelles, grand producteur de normes en matière d’environnement.
Lora Verheecke, chercheuse et spécialiste des lobbies européens révèle que dans les groupes d’experts, choisis par des législateurs, les représentants des entreprises y sont sur représentés à l’inverse des membres de la société civile comme les ONG.
En clair ce sont les multinationales qui donnent l’impulsion à la commission.
Juges et parties, les représentants directs du système capitaliste, bloquent toutes avancées dans la voie de la transformation écologique. La contradiction entre l’avenir de la planète et le système capitaliste n’a jamais été aussi visible qu’aujourd’hui.
Urgence pour le climat ? Oui, pour cela il y a urgence par exemple à démanteler les groupes, avec la renationalisation des géants de l’énergie et la constitution d’un pôle public.
Section PCF de Sète