Critiques Séries : Evil. Saison 2. Episode 8.

Evil // Saison 2. Episode 8. B is for Brain.

Cet épisode part dans tous les sens et pourtant il est fascinant. Il y a des scènes qui sont toutes plus troublantes mais fascinantes les unes les autres. David, Kristen et Ben sont envoyés à l’Université Cornnell afin d’étudier une nouvelle technologie de cartographie du cerveau qu’ils développent surnommée le God Helmet. Il stimule des parties du cerveau et provoque ainsi des visions spirituelles. Bien entendu, Evil adore toujours autant mélanger le réel avec le surnaturel tout en ajoutant une bonne dose de science. Etant donné que c’est assez complexe, le Vatican veut savoir si c’est légitime et s’ils doivent s’intéresser à la technologie ou non. Kristen fait remarquer quelque chose sur le Vatican et ses motivations qui permet une fois de plus de glisser une petite critique de la façon dont la religion est gérée. Ben est parfait dans cet épisode et Evil continue de prouver qu’elle fait évoluer ses personnages. Je suis assez étonné par l’évolution de Ben cette année contrairement à David par exemple dont l’évolution est passée au second plan.

Les aventures des gens qui ont eu des visions sont fascinantes. Cette façon de conter des petites histoires liées à du spiritisme est parfaite. L’écriture d'Evil continue d’être son plus bel atout et je dois avouer que je ne m’attendais pas forcément à un tel épisode. Surtout après l’expérience que l’on nous a proposé dans le précédent. La meilleure histoire est probablement celle de cette femme qui a rencontré Keith Moon de Who et qui lui a dit qu’il n’avait pas renversé son chauffeur. Le fait que Ben expérimente la technologie est une occasion en or pour le remettre sur le devant de la scène. Depuis les visions qu’il a eu dans les premiers épisodes de la saison, Evil poursuit donc son chemin dans cette direction avec lui.

Plutôt que de parler de cette technologie comme quelque chose sensé être émouvant à chaque fois, Evil préfère dire que cela peut aussi avoir des conséquences cauchemardesques. Et c’est ce qui me séduit tout particulièrement. Le retour de Leland est le bienvenu. Ce dernier avait été un peu mis aux oubliettes ces derniers temps alors qu’il est tout de même sensé être l’un des vilains de la série. Le « evil » qui donne son nom à la série d’une certaine façon. Je ne sais pas ce que la saison nous réserve à son sujet mais ma curiosité a été piqué ici. D’autant plus quand on voit comment s’achève l’épisode.

Note : 9/10. En bref, une fois de plus Evil prouve qu’elle est brillante.

Prochainement sur TF1 et Salto