Enfin, nous avons pu décerner le prix qui porte mon nom à l’ICHEC hier ! Je vous retranscris ci-dessous l’extrait de mon annonce du résultat. Merci à madame le recteur Brigitte Chanoine qui perpétue cette tradition et à Sylvie t’ Kint de Roodenbeke qui l’organise efficacement.
En préambule, je tiens à remercier le jury composé de professeures volontaires. Cette année j’ai eu la chance d’être entouré de Delphine Hauzeur, d’Hélène Wilmet ainsi que de Sylvie Dony, revenue récemment à l’ICHEC et qui était de la toute première édition en 2003, tout comme la secrétaire générale du jury, la très efficace Ingrid Bawin, dont les commentaires et les notes sont si précieux à partager.
Le mémoire retenu nous raconte une histoire et nous embarque dans sa lecture avec un enthousiasme communicatif. Avant tout parce que sa structure est fluide, aidée par l’intitulé des chapitres qui incite à poursuivre avec curiosité.
C’est truffé de petites anecdotes qui illustrent le propos, ainsi celle-ci :
On raconte que lors de sa première visite du centre spatial de la NASA, en 1962, le président John Kennedy a remarqué un concierge, qui passait la serpillière. Il a interrompu sa visite, s’est dirigé vers l’homme, il s’est présenté et a ensuite demandé ce qu’il faisait à la NASA. « Eh bien, Monsieur le Président », répondit le concierge, « je contribue à envoyer un homme sur la lune ». Pour la plupart des gens, ce concierge ne faisait que nettoyer le bâtiment. Mais dans le contexte plus mythique et plus vaste qui se déroule autour de lui, il contribue à écrire l’histoire. Le concierge avait tout compris. Il avait compris la vision de la NASA et son rôle dans cette vision. Il avait un but concret et précis, une raison d’être forte.
Et c’est un des thèmes du Mémoire.
Pour ma part, j’ai bien entendu apprécié l’explication en français des mots plus spécialisés anglais, ainsi un « chatbot », le robot logiciel ou le « binge-watcher », le fait de regarder plusieurs épisodes d’une série en suivant.
Enfin, l’auteure du mémoire est optimiste et termine son travail par ces mots :
« L’idéaliste que je suis vous dira que les entreprises « purpose-driven » représentent un pas de plus vers un monde différent et peut-être même meilleur.
Félicitations à l’étudiante qui a présenté le mémoire intitulé « Purpose-driven marketing : Pourquoi et comment créer un lien émotionnel fort avec les consommateurs ? »
Comme la lauréate effectue en ce moment un stage de six mois à Barcelone, c’est sa maman, Madame Isabelle Maes, une ancienne de l’ICHEC, qui vient recevoir ce prix :
Il s’agit de la maman de Marie-Aline LEBBE !