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Le syndrome du “commissaire du peuple”

Publié le 31 juillet 2008 par Jlhuss

kant2.1217441714.JPG L’est encore fou le Makhno ! Dans quel délire il va encore essayer (vainement) de nous entraîner ?

J’vous d’mande un peu !

D’abord, c’est quoi un “commissaire machin” ? Un “communisse libertaire” (oxymore sans doute) ? Sans compter que les “Révolutions”… On a vu ce que ça donnait. Alors, hein ?

Et pi, pour commencer, comme le disait si bien Immanuel (Kant pour les intimes), “une injustice ne vaut-elle pas mieux qu’un grand désordre ?” et quel plus grand désordre peut on imaginer (”ma chère Arlette”) qu’une Révolution ?

Turellement, chacun de nous, selon qu’il est plutôt du côté de ceux qui subissent l’injustice ou au contraire de celui des “bénéficiaires” de la chose, aura tendance à trouver plus ou moins fondée l’affirmation moraliste du “grand philosophe”.

Certains même, iront jusqu’à tenter d’émasculer carrément la pensée du ci-devant partisan des “Girondins”, en parlant de “petite injustice” et de “grand désordre”. Ça mange pas de pain, c’est plus consensuel, ça permet d’avaler plus facilement la pilule.

N’empêche.

Ils sont encore quelques uns à “croire” (et j’en fais partie), qu’au delà des injustices à peu près admises par tous et dénoncées par beaucoup (avec les effets à peu près nuls que l’on peut constater tous) : le Monde tel qu’il est et semble de plus en plus vouloir devenir, court à la catastrophe finale, annoncée depuis belle lurette (pas vrai Karl ?)

C’est pas moi qui l’affirme (seulement), même Christophe Barbier en convient (parfois), du bout des lèvres et entre les lignes. C’est vous dire !

On n’en est plus au “droit moral”. On en est au “droit naturel” et ça change tout !

Bien malin qui peut dire aujourd’hui la date et l’heure, bien sot celui qui ne voit pas qu’on y va “tout droit”.

Enfin, chacun croit ce qu’il veut (et surtout ce qui lui plaît). M’en fous, j’vous aurais prévenus !

Ce sont les masses qui font l’Histoire.

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Contrairement à ce que l’on nous a toujours appris depuis l’école primaire, ni Napo, ni Lénine, ni Charles, ni Makhno (pas plus le vrai que le faux) et pas non plus Christophe Barbier (mais ça, vous l’aviez deviné, je suppose), n’ont ce pouvoir suprême.

Bien sûr (parfois, tout à fait de bonne foi, parfois), certains “réformisses” parlent “aux masses” de “régulation(s)” (avec le succès que l’on sait, parce qu’il faudrait parfois oublier de nous prendre que pour des cons aussi).

Je n’aurai pas le coeur assez sec pour leur demander (naïvement), comment ils comptent s’y prendre pour “réguler” un système dont les tenants (et les aboutissants par la même occasion), ne savent même plus où il va.

Je ne suis pas d’un naturel méchant, c’est aussi pourquoi je n’insisterai pas trop sur les différents exploits passés de la “gôche plurielle” de triste mémoire.

“Que ne les avez vous mises en pratique hier, Mesdames, Messieurs les “réformisses de tout poil”, ces jolies réformes salvatrices qui nous auraient à coup sûr évité, la crise et donc le “grand désordre”  (et que vous nous cachez encore aujourd’hui si bien) ?”

Bref, j’abrège un peu parce que ça devient “longuet”, à l’image d’une proposition pour le congrès de n’importe quelle “tendance” du “Parti Communisse Etatisse”.

J’en reviens.

Pas du congrès !

De la lecture des propositions.

Impressionnant !.

Et justement, nous y voilà : ”étatisse”.

“Et ta soeur ?”

Nan ! Nan ! “Etatisse ! “. Traduisez : “du haut en bas”, vous pouvez aussi traduire “dictature du prolétariat” (ça revient au même), sauf qu’il faut continuer de traduire (c’est pas fini) : “dictature du parti” (normal, c’est l’avant garde, c’est l’élite), traduisez encore et toujours la suite : “dictature de la clique qui a réussi à confisquer le pouvoir” (toute façon, c’est comme ça que ça va finir, à moins que).

Même les plus “mal comprenants” (et quoi qu’ils en disent par ailleurs), savent bien que le “grand désordre” : c’est plus qu’une question de temps.

Les têtes chenues de ma génération ont gardé le souvenir (parfois cuisant), de certains enthousiasmes révolutionnaires explosant à la face du monde à Charlety et ailleurs.

Des “molettistes fervents” (par exemple), ne jurant plus que par les écrits de Lénine, d’autres encore, plus “courbeurs d’échine” que les premiers (si c’est possible) et venant nous réciter des passages entiers du “Que faire ?” (appris par coeur pour la circonstance).

Ah ! Les braves gens !

Tiens, je prends les paris. Le cas échéant (et il échoira fatalement), comme disait Geneviève (Tabouis), “attendez vous à savoir” que Montebourg, Valls et quelques autres occupent une barricade rue Machin ou encore que Marie George a rejoint les ouvriers en grève qui occupaient leur usine (ici ou ailleurs).

“J’in brairos ! “ Qu’y dit Batisse.

“N’brais pu camarade !”

Cette fois ci, leurs casquettes de “Commissaires du peuple”, on va la leur faire “bouffer” (politiquement bien entendu), cette fois ci, on se laissera plus faire : “le pouvoir ! C’est nous !”

T’es sûr Makhno ?

Cordialement

Makhno


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