A l’heure où sort sur les écrans le film « Bac nord », la réalité se décline aussi dans les tribunaux, comme le révèle le Canard Enchainé du 8 septembre.
Après la comparution en correctionnelle de cinq policiers du commissariat d’Evreux pour délit de racisme envers d’autres policiers, c’est au tour du tribunal correctionnel de Nancy de juger dix policiers de la brigade anti criminalité pour les mêmes raisons.
L’affaire remonte à juillet 2018, suite au rapport de la Police des Polices sur la BAC de Nancy qualifiée de « repaire de fous furieux ».
L’un de ces membres avait fait broder ces initiales sur son polo règlementaire SS en l’occurrence. Tous les membres de la brigade incriminée s’étaient fait tatouer le même loup sur l’avant-bras en référence à une unité spéciale créée par les nazis.
En 2017, cette « meute », ainsi qualifiée dans le rapport de la Police des Polices, s’est acharnée sur un nouveau venu dans le service dont le défaut impardonnable tenait en fait qu’il portait un nom d’origine maghrébine.
Pour mettre fin à son calvaire, ce policier, bien noté au demeurant, avec trois de ses collègues a porté plainte.
Rétablir la confiance avec les citoyens, cela passe par une réforme en profondeur pour redonner du sens à la police républicaine, avec les moyens humains et matériels pour assurer les missions de service public totalement incompatibles avec les agissements racistes d’individus qui n’ont rien à faire dans la police.
Section PCF de Sète
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