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Close to Me (Mini-series, 6 épisodes) : et si vous aviez perdu un an de souvenirs...

Publié le 18 septembre 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Adaptée du roman d’Amanda Reynolds, Close to Me nous plonge dans l’enfer d’une femme qui a perdu la mémoire et découvre au fur et à mesure la vérité. C’est Angela Pell (Snow Cake) qui s’est chargé de l’écriture de Close to Me et je dois avouer qu’avec quelques épisodes en moins cela aurait gagné en rythme. Six épisodes pour un roman cela peut parfois être long et c’est le vrai problème de cette nouvelle série de Channel 4. Ce thriller psychologique commence un peu comme d’autres du genre mais ici il y a Connie Nielsen dans le rôle titre et je dois avouer que l’actrice fait un travail magnifique pour nous raconter l’histoire de son héroïne. La grande question de Close to Me est de savoir si ce qui est arrivé à Jo est un accident ou une tentative d’assassinat. Tout le monde ment à Jo depuis qu’elle s’est réveillée et elle s’en rend rapidement compte. C’est ce jeu du chat et de la souris avec les autres personnages qui donne l’envie de continuer l’aventure sans pour autant créer un engouement assez fort à mes yeux.

Jo Harding est une femme qui mène une vie apparemment parfaite avec son compagnon. Une chute efface de sa mémoire sa dernière année. Tandis qu'elle s'efforce de reconstituer les événements, Jo découvre que sa vie était loin d'être idyllique avec son partenaire qui lui cache un terrible secret.

Close to Me cherche à détruire le couple idéal qui vit apparemment une vie paisible. Il y a ainsi une ambiance assez claustrophobe qui fonctionne et permet donc aux épisodes de s’enchaîner mais les longueurs se font rapidement ressentir. Si apprendre ce qui se passe dans la tête de l’héroïne est une bonne idée, je dois avouer que j’ai par moment eu du mal à voir comment cela pouvait réellement grandir. Les révélations sont là pour entretenir une part d’action et de suspense mais la psychologie de tous les personnages n’est pas forcément intéressante. En surface, la vie idyllique de Jo n’est qu’une apparence. Si Jo pensait au départ que sa vie était parfaite elle va rapidement comprendre que tout ce qu’elle imaginait en se réveillant n’était qu’un mensonge. Les dialogues face caméra donnent parfois l’impression que la série va un peu trop loin mais cela permet tout de même de ressentir un peu plus ce qu’elle veut nous faire partager des angoisses de Jo.

Car ce sont les angoisses de cette dernière qui font tout l’intérêt de Close to Me. Christopher Eccleston de son côté est plutôt convaincant. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans un rôle de mari et ici il ne change pas forcément son jeu. C’est peut-être même le truc le plus décevant, que Close to Me se repose en grande partie sur Connie Nielsen et pas vraiment sur d’autres. La série pose donc la question de savoir ce que l’on sait de l’autre. Cela remet en question les relations que l’on peut avoir et permet de décortiquer un peu le sujet. Mais rien n’est vraiment très original et peut-être qu’avec seulement quatre épisodes cela aurait été un peu plus rythmé. Si vous avez envie de voir un thriller psychologique actuellement alors Close to Me devrait combler votre manque du genre. Surtout pour Connie Nielsen qui est parfois troublante et surtout très convaincante.

Note : 5/10. En bref, pas la série la plus originale mais quelques bons twists et une Connie Nielsen excellente permettent de sauver cette mini-série et lui donner sa chance.

Disponible sur Viaplay au Danemark. Prochainement en France


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