Le ministre de l’Education Nationale n’en loupe pas une en déclarant : « On sait bien, si on regarde les choses en face, parfois il y a des achats d’écrans plats plus important au mois de septembre ». Tout cela pour laisser sous-entendre que les bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire se précipitent au rayon Hi-Fi au lieu d’acheter habits, crayons et chaussures pour les enfants.
C’est une tentative minable pour tenter de faire passer l’idée de remplacer cette prime par de misérables bons d’achat moins durs pour le budget de l’Etat.
Ces crachats gouvernementaux, sur les plus démunis, sortis des boites noires de l’extrême droite, alors que l’INSEE révèle qu’une personne sur cinq est désormais en situation de pauvreté, sont insoutenables.
Après la diminution de l’allocation logement, l’acharnement à vouloir réduire l’allocation chômage, la prime sur la rémunération du travail, cette suspicion à l’égard de ceux qui ont le moins doit être mise en parallèle avec la tolérance sans limite de ce gouvernement à l’égard du grand patronat. C’est cela la guerre de classe !
Section PCF de Sète
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