- les conditions d'obtention de la licence IV
- les obligations légales pour la conserver
- les documents à afficher dans l'établissement
- les contraintes à respecter pour les consommations, leur prix, leur affichage
- les règles sur la publicité pour l'alcool
- les différentes responsabilités civiles, pénales,...
- la discrimination
- les règles sur la consommation de l'alcool
- les méfaits de la drogue
- les méfaits du tabac, et les règles pour pouvoir en revendre
- l'évolution des lois dans l'avenir
- la sécurité
- les droits d'auteur
- la télévision
- l'évolution des règles dans l'avenir
J'ai peut-être oublié des points, mais je crois qu'il y a quand même l'essentiel.
Bilan ?
En positif : il serait de mauvaise foi que d'affirmer que je n'ai rien appris. Rien qui ne me fasse tomber de ma chaise, mais, il y a forcément des choses que j'ignorais en termes de normes et d'obligations légales. Et puis, la formatrice, très expérimentée dans sa carrière de défenseuse des professionnels au sein de divers syndicats, nous a balancé plein d'anecdotes croustillantes et évocatrices, notamment concernant tout ce qui peut toucher de près ou de loin à nos responsabilités ou aux risques que l'on peut prendre. Et puis, on rencontre parmi les stagiaires d'autres professionnels du métier avec lesquels échanger, ou, plus simplement développer son réseau. Il n'y a pas que des futurs barmen nantais, mais malgré tout, certaines problématiques peuvent être similaires.
En négatif : 3 jours, c'est vraiment inutile. Sans risquer le surmenage, tout tenait laaaaaargement en 2 jours. Du coup, notre formatrice pouvait broder jusqu'à plus soif, jusqu'à assoupissement de l'auditoire par certains moments, surtout après la pause déjeûner. Elle avait le mérite d'avoir toujours quelque chose à dire, mais du coup, avec un rythme assez peu soutenu, on finissait tous les jours avant 16h30. Il faut reconnaître que, même pour ceux qui n'ont pas ouvert - donc avec un emploi du temps moins contraignant - il peut y avoir d'autres choses à faire, et que donc, un jour en plus ou en moins peut avoir un intérêt. Rajoutons un développement sur la drogue poussé dans des détails ayant à mon sens peu de pertinence par rapport à nos professions. Evidemment des rappels sur le fait que la drogue est interdite, qu'il ne faut pas tolérer l'échange et la consommation dans l'établissement peut avoir son utilité, de même que les risques que l'on court si on accepte ces activités, fut-ce par jeanfoutisme plus que par appât du gain. Cependant, pourquoi tant de détails et graphiques sur la consommation de drogue, qui la consomme, l'efficacité de nos représentants de l'ordre ? Le comble, à mon avis a été atteint lorsqu'on nous a montré des photos des champignons hallucinogès les plus connus (9 photos, 9 noms déjà oubliés pour ce qui me concerne). Enfin, il faisait très chaud dans la salle, ce qui n'est pas très agréable ni pour soi ni pour l'odeur générale dégagée en fin d'après-midi dans la pièce : ça sentait pour le moins le poney !