FBI: International // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Dick Wolf est un producteur prolifique. Après sa franchise Law & Order et son univers autour de Chicago pour NBC, il a réussi le tour de force de créer toute une franchise pour CBS autour du FBI. FBI: International est le deuxième spin-off après FBI: Most Wanted de sa série FBI. L’originalité n’est pas vraiment le fort ici. Une grande partie de cette série me rappelle Criminal Minds: Beyond Borders où une équipe du FBI enquêtait sur des crimes internationaux. Le principe est ici le même, l’originalité en moins. Je n’attendais rien de spécial de FBI: International et pourtant ce premier épisode tombe dans tous les pièges du genre. Outre le casting qui n’est pas à l’aise avec ce qu’il joue (en dehors peut-être de Luke Kleintank qui gâche complètement son talent), l’intrigue de ce premier épisode autour d’un pédophile et meurtrier notoire n’arrive jamais rendre le concept réellement fort. L’idée de faire une série sur des enquêteurs internationaux est intéressante mais le concept n’est jamais réellement poussé, donnant l’impression de voir une énième série policière dont la seule différence avec les autres est le décor international.
Des agents d’élite de la division internationale du FBI voyagent à travers le monde pour remplir leur mission de protéger les citoyens américains où qu’ils soient.
FBI: International c’est aussi les Etats-Unis qui veulent montrer qu’ils sont les meilleurs et là pour sauver le monde des corrompus, meurtriers et autres vilains. Le fait que cet épisode fasse partie d’un triple cross-over qui permet de jongler entre les séries et les univers permet de créer une intrigue à suivre sur trois épisodes mais je m’attendais à quelque chose d’un peu plus surprenant. Il n’y a jamais d’émotions ce qui ne permet pas de s’attacher aux personnages comme cela a déjà pu être le cas dans les autres séries. FBI reste à mes yeux la série la plus consistante de l’univers FBI sur CBS et FBI: International a le défaut de ne pas savoir quoi offrir aux téléspectateurs. Cela se ressent d’autant plus avec le côté cross-over de l’épisode. On sent que la série se repose énormément sur les autres séries de l’univers FBI alors qu’elle doit trouver son propre ton.
Ce n’est pas parce que l’on voit en Croatie ou en Hongrie que la série est plus intéressante. Un peu à la manière de Criminal Minds: Beyond Borders, FBI: International ne sait pas utiliser la dimension internationale à son avantage. Là où il faudrait que la série montre son ambition, elle ressemble à une petite série qui n’a pas les moyens d’être épique. Pourtant, Dick Wolf décrivait ce triple-cross-over comme trois épisodes « épiques ». Je ne vois pas où ces épisodes sont épiques. FBI: International a quelques moments d’action à nous offrir ce qui reste agréable lorsque l’on commence à piquer du nez face à l’insipidité des personnages mais Dick Wolf n’arrive pas ici à recréer la formule pour laquelle il est connu : des personnages forts et mémorables autour d’intrigues soulevant de réels problèmes.
Note : 3/10. En bref, la dimension internationale n’offre rien de plus qu’une série procédurale copiée-collée des autres séries de l’univers FBI.
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