Netflix rachète le premier studio de jeux vidéo et lance des jeux mobiles

(Reuters) – Netflix a racheté le créateur de jeux vidéo Night School Studio et lancé cinq titres de jeux mobiles sur certains marchés européens, a annoncé mardi la société, alors qu’elle cherche à diversifier ses sources de revenus dans un contexte d’intensification de la concurrence dans l’espace de streaming.

Night School Studio, le premier achat de studio de jeu de la société, est surtout connu pour son premier jeu, “Oxenfree”, un thriller surnaturel pour adolescents avec une bande-son étrange.

Les jeux du studio, disponibles sur PlayStation de Sony, Xbox, Nintendo Switch et PC de Microsoft, seront les premiers titres non mobiles du portefeuille de jeux vidéo nouvellement créé du géant du streaming.

“Comme nos émissions et films, ces jeux seront tous inclus dans le cadre de votre abonnement Netflix, le tout sans publicité ni achat intégré”, a déclaré la société. https://about.netflix.com/en/news/expanding-our-games-team-with-the-acquisition-of-night-school-studio

Netflix avait mentionné son intention d’entrer dans le jeu lors de ses derniers résultats trimestriels, car les nouveaux joueurs, dont Disney + et HBO Max, ont rapidement gagné des abonnés, intensifiant la concurrence dans le paysage du streaming.

La société a déclaré plus tôt dans la journée qu’elle avait présenté les titres “Stranger Things: 1984”, “Stranger Things 3: The Game”, “Card Blast”, “Teeter Up” et “Shooting Hoops” sur Android aux membres de Netflix en Espagne et en Italie. .

La Pologne, où les titres « Stranger Things » sont déjà disponibles, obtiendra les trois autres titres.

“Nous considérons les jeux comme une autre nouvelle catégorie de contenu pour nous, similaire à notre expansion dans les films originaux, l’animation et la télévision non scénarisée”, a déclaré la société dans sa lettre aux actionnaires.

“Nous pensons que le moment est venu d’en savoir plus sur la façon dont nos membres apprécient les jeux.”

(Reportage d’Eva Mathews, Subrat Patnaik et Rithika Krishna à Bangalore ; édité par Vinay Dwivedi)

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