Depuis toujours, je prends des notes. Un peu à la fois, cela s’est traduit en poèmes, puis en articles de presse, puis en livres… Mais la bonne habitude que j’ai gardée depuis ma tendre adolescence me paraît semblable à une méditation, une réflexion, une pause.
Je partage avec vous quelques-unes des notes récentes et dans le désordre…
Quand on allait au cinéma durant mon enfance, c’était vraiment un moment de bonheur. Plus encore à deux occasions : on s’émerveillait quand les mots « technicolor » apparaissaient pour un film en couleurs et on lançait tous un grand « Ahhhhhh ! » quand le film était précédé d’un dessin animé !
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A force de dire que c’est l’émotion qui se partage le mieux dans les médias, j’ai l’impression qu’on n’arrête plus de pleurer, sans pudeur. Il est normal de pleurer, d’être triste, choqué, malheureux, mais depuis quand doit-on partager jusqu’au voyeurisme et à la gêne (pour une question d’audimat).
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Depuis si longtemps, la quantité est synonyme de qualité. C’est au nombre de téléspectateurs ou de clics sur son compte Instagram qu’on mesure la réussite. Plus personne ne souligne la qualité d’une création, elle est à l’aune du nombre de vues. Il suffit donc de montrer et plus de créer, de réaliser quelque chose de bien. Un mouvement amorcé avec les hit-parades, les classements des ventes, le nombre d’entrées…
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Certains mots disparaissent de l’usage, le temps passe et d’autres naissent. Ainsi : pantoufle, bigophone, droguerie, auto, soulier, cardigan…
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Je suis adepte de la sylvothérapie. Je traduis : marcher dans les bois me redonne de l’énergie.
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J’aimerais écrire un livre sur le bonheur. Je choisirai peut-être comme titre « Cueillir les fruits du bonheur ». Inspiré par ce proverbe persan : « On ne cueille pas le fruit du bonheur sur l’arbre de l’injustice ».
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Et n’oubliez pas le livre des haïkus pour partager ces courts moments de poésie. https://www.chataile.com/projet-culturel.html
Bon mois d’octobre !