Critiques Séries : La Brea. Saison 1. Episode 2.

La Brea // Saison 1. Episode 2. Day Two.

Précédemment dans la série high-concept la plus laide du XXIème siècle…

Un gros béant s’ouvre en plein milieu de Los Angeles, aspirant avec lui des milliers de personnes. Après une séquence catastrophe digne d’un épisode de Sharknado, une famille est séparée et outre le fait que personne n’est attachant le récit nous a révélé la semaine dernière que dans le trou les gens sont à Los Angeles mais à une autre époque… Cet épisode se concentre sur apprendre à connaître un peu plus les personnages sauf qu’aucun d’eux n’est réellement intéressant. Disons que le plus gros problème de La Brea est de partir d’un point de départ passionnant et d’en faire un truc terriblement ennuyeux où tout le monde a une tête à claques. Mais La Brea a tout de même amélioré certaines choses, notamment en se reposant beaucoup moins sur les effets spéciaux dégueulasses du premier épisode. Mais en cherchant à se concentrer sur la dynamique des personnages et les secrets que chacun d’eux peuvent avoir, La Brea a du mal. La faute à un scénario qui n’a pas encore réussi à rendre ses personnages attachants.

Il se trouve donc que d’après le scientifique australien qui a la chance d’être là, il sait dire grâce aux chameaux que tout le monde est à Los Angeles mais 10 000 ans avant J-C. A partir de là on peut se demander si dans un sens La Brea n’est pas une sorte revival de la part de NBC de ce qui avait été fait avec Terra Nova il y a plusieurs années. Sauf que cette dernière n’a jamais fonctionné et les personnages de La Brea sont bien trop clichés pour apporter quoi que ce soit de neuf au genre. J’aime beaucoup les séries high-concept mais La Brea n’est pas le genre d’incursion que j’attendais. Le nouveau personnage appelé Lucas (incarné par Josh McKenzie) n’est autre que le conducteur de la Mustang et qui trimbalait des kilos de drogue dans son coffre. Marybeth nous révèle que Lucas n’est pas seulement un criminel en fuite c’est aussi… son fils. Ce retournement de situation a beau être imprévisible, il ne rend pas ces deux personnages plus attachants.

Le côté conspirationiste de La Brea manque là aussi de finesse. Gavin et la Homeland Security ont beau chercher à faire avancer l’histoire, les scénaristes n’arrivent pas à faire quoi que ce soit de cette partie de la série. Je n’attends plus rien de La Brea mais j’ose espérer que la série s’améliore au fil des épisodes en rendant ses personnages moins clichés et plus intéressants. Pour le moment chacun des personnages incarne un stéréotype du genre sans réellement amener quoi que ce soit sur la table. C’est donc plat et creux à la fois et me rappelle d’autres séries du genre assez ridicules et sans intérêt.

Note : 3.5/10. En bref, La Brea améliore certains problèmes, notamment en se reposant moins sur des effets spéciaux dignes de Sharknado et en donnant plus de place aux personnages. Sauf que ces derniers restent tous têtes à claques.

Prochainement sur TF1