Critiques Séries : American Horror Story. Saison 10. Episode 8.

American Horror Story: Double Feature // Saison 10. Episode 8. Inside (Part 2 - Death Valley)

Cette seconde partie de la saison 10 d’American Horror Story est complètement fragmentée. Déjà que la saison a été divisée en deux parties, désormais les épisodes sont divisés entre deux époques. Si c’est bien plus distinct que dans d’autres saisons grâce au noir et blanc pour les années 60 et la couleur pour notre époque, il y a comme la semaine dernière du bon et du mauvais. Toute la partie en noir et blanc a de bonnes idées et la meilleure est probablement son twist final révélant que la femme de Eisenhower est elle aussi possédée. Je dois avouer que je m’attendais un peu à ce genre de twist compte tenu de l’évolution de l’épisode. Sarah Paulson est tellement excellente dans cette partie là que j’ai déjà hâte de la voir en Alien le reste du temps. Si l’épisode précédent était assez confus, celui-ci permet de nous apporter quelques éléments de réponses sur les questions que l’on pouvait se poser. La partie en noir et blanc est suffisamment intéressante car originale visuellement. Cela change de ce que la série nous offre habituellement.

Dans le présent, American Horror Story: Double Feature m’a donné l’impression d’être dans la suite du clip de Bad Romance de Lady Gaga alors que nos quatre jeunes adultes sont toujours enceints et l’apparition de Steve Jobs rend cette intrigue surréaliste encore plus surréaliste. Incarné par Les Cordova, ce caméo fascinant car cela permet enfin de rassembler toutes les pièces du puzzle. Cette saison introduit l’idée que les Aliens ont aidé les humains avec la technologie et Steve Jobs a toujours été un homme de technologie. D’après Ryan Murphy dans l’univers d’American Horror Story, on peut remercier les Aliens d’avoir été amis avec Steve Jobs afin de créer nos iPhone. J’ai tout de même la mauvaise impression que « Death Valley » par parfois un peu dans tous les sens. Si cet épisode rend l’épisode précédent un peu plus limpide, cela ne veut pas pour autant dire que c’est une grande réussite. Disons que « Red Tide » a mis la barre suffisamment haute pour finir par être déçus des extra-terrestres.

La partie en noir et blanc fonctionne toujours mieux malgré l’introduction un peu ratée de Nixon. Pour ce dernier, l’acteur est tellement dans le mimétisme un peu surjoué que cela rend le tout un peu moins crédible. Tout ce qui se passe à notre époque est un peu décevant mais il y a suffisamment d’ingrédients sympathiques notamment lorsque les agents ressemblant aux Men in Black débarquent afin de kidnapper nos quatre jeunes enceints. Le truc avec American Horror Story: Double Feature c’est que j’aime ici les idées mais la façon dont elles sont exécuté laisse par moment à désirer.

Note : 5/10. En bref, si l’ensemble s’améliore ce n’est pas toujours réussi.

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