Critiques Séries : Grey's Anatomy. Saison 18. Episode 2.

Grey's Anatomy // Saison 18. Episode 2. Some Kind of Tomorrow.

Si le premier épisode de la saison n’était pas exceptionnel et à certains moments plus que décevant, ce second épisode est tout l’inverse. J’ai eu l’impression de revoir le Grey's Anatomy des débuts et après dix-huit ans de bons et loyaux services, je dois avouer que c’est une excellente nouvelle. Lorsque l’on voit Webber jouer au prof avec les internes, on ne peut que se rappeler la première saison de la série. Cet épisode est rempli de cas intrigants, de nouvelles romances potentielles mais ce que j’ai préféré c’est la compétition de Webber entre les résidents. Si Meredith a côté se demande toujours si elle doit accepter le poste qu’on lui a proposé dans l’épisode précédent, elle ne m’a pas plus manqué que ça dans cet épisode. Au contraire, Grey's Anatomy a donné ici plus de place aux autres. Après tout on est habitués. Cela fait des années que Meredith est absente dans la série et ne fait plus vraiment d’efforts pour garder son rôle d’héroïne. Sauf que les autres personnages sont suffisamment intéressants pour combler le manque.

Les aventures de Bailey et Webber dans cet épisode m’ont vraiment rappelé tout ce que j’aime dans Grey's Anatomy. La série soulève aussi un sujet qui est la conséquence du COVID-19. Bailey perd de plus en plus de médecins ici et là : certains partent à la retraite, d’autres démissionnent et d’autres ont des envies différentes pour leur vie professionnelle. Cela permet de raccrocher l’histoire de Meredith à Bailey alors que cette dernière a peur qu’elle porte dans le Minnesota. On sait très bien que cette intrigue de recherche sur Parkinson ne va pas durer toute la saison. Cela ne m’excite pas plus que ça même si Peter Gallagher est parfait et que cet acteur mériterait bien plus que des guests dans des séries. Depuis Newport Beach j’ai l’impression qu’il n’a plus vraiment de grand rôle important dans une série. Il relève donc le niveau de l’histoire de Meredith.

Par chance, Grey's Anatomy ne donne pas trop de place au Minnesota afin de se concentrer sur ses personnages au Grey Sloane. Ce sont eux le coeur même de la série et si le premier épisode avait du mal à tout mélanger, cet épisode rappelle que les scénaristes savent aussi renouer avec les origines de la série. Si Grey's Anatomy continue sur cette lancée alors je pense que l’on part sur une saison plus légère mais aussi plus pétillante que la dépression vécue avec la COVID la saison dernière (qui était une bonne idée).

Note : 7/10. En bref, un retour aux sources pour Grey's Anatomy qui s’avère bienvenu.

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