C’est à micros ouverts que la sphère médiatique s’est mis au service de l’extrême droite pour pervertir le débat public, notamment sur l’immigration avec le thème du « grand remplacement ».
Aujourd’hui, le nombre de personnes vivant en France et nées à l’étranger sans la nationalité française, c’et 9,7% de la population totale (chiffre INSEE. Un taux inférieur à celui des principaux pays comparables, Allemagne ou Grande Bretagne.
Mais l’extrême droite a créé sa propre référence statistique en y ajoutant les descendants d’unions mixtes, ce qui multiplie par trois la proportion d’immigrés et d’enfants d’immigrés dans la population soit 27%. Avoir un grand parent étranger suffirait pour être définitivement compté parmi les immigrés.
A Sète, par exemple, avec des parents et des grands parents venus de Gaëtta ou de Cetara, cela fait de leurs enfants et petits-enfants des « immigrés nés à Sète ». Voilà comment avec un chiffre fabriqué, on suscite abusivement frayeur et inquiétude chez certains concitoyens
Lamentable et dangereux, le mensonge, hier comme aujourd’hui, alimente le retour d’un néo pétainisme français.
Section PCF de Sète