Le 05 octobre dernier, Frances Haugen était entendue par une commission parlementaire américaine au sujet de Facebook et de ses pratiques. L'ancienne employée, devenue lanceuse d'alerte, faisait part des pratiques auxquelles elle avait assisté.
D'après elle, Facebook se trouve dans une spirale aux effets négatifs. Le groupe aurait besoin d'aide pour améliorer la plateforme, mais refuse de demande de l'aide, probablement pour éviter une crise.
La responsabilité serait à imputé à Mark Zuckerberg, qui possède plus de la moitié des droits de vote. Il bloque la situation et ne veut pas rendre de compte.
Elle a également abordé les algorithmes, dont l'optimisation est poussée à l'extrême. Ils sont conçus pour garder les gens actifs sur la plateforme en proposant sans cesse du contenu qui plaira à l'utilisateur. Le souci, d'après la lanceuse d'alerte, c'est que le contenu trouvé se révèle parfois négatif et peut donc avoir un effet négatif sur les utilisateurs, notamment les jeunes filles. Celles-ci percevrait leur corps négativement via leur utilisation des réseaux.
Facebook se trouve actuellement dans une position délicateCet impact sur la santé, Facebook semble le balayer, d'après ses dires. Le profit de l'entreprise passerait avant... Frances Haugen a d'ailleurs profité de son passage devant la commission pour exhorter Facebook à faire des compromis, même s'ils devaient affecter les bénéfices. Des profits qu'elle juge " absurdes " et qui ne disparaîtrait pas si la firme devait revoir sa copie et faire un mea culpa.
Elle a également plaidé pour un relèvement de l'âge minimum vers les 16 ou 18 ans pour éviter l'addiction des enfants ainsi que pour davantage de transparence.
Il ne reste maintenant plus qu'à observer ce qui se passera dans les semaines qui suivent. Et si d'éventuels changements arrivent dans le groupe (notamment pour éviter de potentielles sanctions).