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One Chicago - Chicago Med (Saison 7, épisode 4), Chicago Fire (Saison 10, épisode 4) & Chicago P.D (Saison 9, épisode 4)

Publié le 16 octobre 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Med // Saison 7. Episode 4. Status Quo, AKA The Mess We’re In.

Cette saison 7 de Chicago Med s’intéresse un peu plus à bousculer la dynamique de la série et c’est une excellente nouvelle. Ce n’est pas la première fois que le Dick Wolf-verse parle de racisme, de policiers qui ne savent pas comment ils doivent agir dans certaines situations alors quand un schizophrène panique et créé la peur chez les autres, cela fait une bonne scène d’introduction. Disons que cela permet de nous mettre rapidement dans le bain. Toutes les romances (ou les semblants de romance) dans Chicago Med ne sont pas forcément les éléments narratifs que je préfère. Chicago Med est à mes yeux meilleures lorsqu’elle a des patients à traiter et que les médecins ont du mal à trouver comment les soigner. Cela a toujours été le sel d’une bonne série médicale. Les personnages de Chicago Med ne sont pas aussi attachants que ceux d’une série comme Urgences (sur laquelle la série se repose en guise d’héritage) ce qui rend les romances parfois un peu ennuyeuses à suivre.

Du coup, lorsque Chicago Med se concentre sur son point de vue médical cela fonctionne. Notamment avec Charles. La psychiatrie n’est pas une science exacte comme il aime le rappeler et la tendance à faire le mauvais diagnostic arrive de temps en temps. Notamment lorsque l’on met le racisme dans le lot. J’ai beaucoup aimé la vision que Charles offre sur la psychiatrie dans cet épisode car en plus d’être réaliste, elle soulève une question importante du monde médical actuel. J’ai lu un article récemment au sujet des afro-américains qui se retrouvent souvent avec le mauvais diagnostic médical. Pour certains cas c’est le racisme des médecins et dans d’autres circonstances c’est à cause de la peur du racisme qui peut déclencher des diagnostics différents. Cette intrigue est la meilleure de l’épisode.

Tout au long de l’épisode, Chicago Med parvient à nous perdre et à nous faire croire que Roland est celui qui n’a pas été bien diagnostiqué. C’est finalement Ashley qui n’a pas de cancer du cerveau. Il y a quelque chose de touchant dans l’histoire d’Ashley qui contraste avec le reste de ce que Chicago Med avait l’habitude de faire. Ce que j’ai pu reprocher aux deux saisons précédentes c’est le manque cruel d’idées que les scénaristes avaient pour relancer la machine et créer des cas médicaux intéressants. Du coup la série avait tendance à se répéter et se reposer sur des rivalités entre les internes (coucou Choi) sans intérêt. Ce nouvel épisode est probablement le plus réussi de la saison jusqu’à présent et si la série continue sur cette lancée alors elle pourrait bien me plaire encore plus.

Note : 6.5/10. En bref, Chicago Med offre un regard intéressant sur les mauvais diagnostics qui parfois peuvent créer des tensions.

Chicago Fire // Saison 10. Episode 4. The Right Thing.

Avec le retour de Griffin dans Chicago Fire, la saison bousculait enfin les choses. Ce que je déteste dans une série c’est quand celle-ci ne cherche pas à évoluer ou faire évoluer ses personnages. Griffin a permis de sauver Casey de sa routine parfois un brin ennuyeuse avec Brett. Si ces deux là sont toujours ensemble et coule des jours tranquilles, Chicago Fire apporte enfin à Casey autre chose qu’une romance lancinante. L’histoire de Griffin est mignonne et touchante. Je me demande si Chicago Fire prépare vraiment le départ de Jesse Spencer ou bien si c’est juste l’occasion pour la série de se séparer de Casey et de lui offrir un brin d’air frais. Si Casey décide d’adopter Griffin et Ben et d’aller dans l’Oregon, je doute que le personnage soit aussi présent que chaque saison depuis les débuts de la série. Tout ça pourrait aussi permettre de créer l’engouement à nouveau autour de Casey. Cela fait maintenant quelques saisons que le personnage ne m’intéresse plus. Cette saison est la première fois depuis plusieurs années que son récit me plaît.

Le départ de Boden était une très bonne idée du début de la saison et le chief Hawkins fait une arrivée bienvenue dans Chicago Fire. J’aime quand une série sort de sa zone de confort et j’ai comme l’impression que les scénaristes cherchent à faire tout ça pour les dix ans de la série. Je trouve ça plutôt rassurant dans son ensemble et me donne envie de croire en les scénaristes. Hawkins permet aussi de donner à Brett et Kidd d’autres intrigues que celles dans l’ombre des autres. Les ambulanciers ne sont pas en reste et sont souvent indissociable des pompiers donc j’apprécie la volonté ici de mettre en valeur ces deux femmes.

Côté cas de la semaine, le coup du car wash permet de créer de l’action même si l’on est très loin de ce que Chicago Fire fait d’impressionnant. A certains moments Chicago Fire reste dans la continuité de ce qu’elle propose depuis ses débuts et à d’autres elle cherche à se renouveler. J’apprécie les petits nouveaux qui, sans faire de vagues, permettent d’offrir de nouvelles possibilités dans la dynamique installée des personnages. Les interactions sont ainsi plus vivantes et ne donnent pas l’impression d’avoir été vues des dizaines de fois auparavant.

Note : 5.5/10. En bref, Chicago Fire semble bien partie pour nous offrir sa meilleure saison depuis un bout de temps alors qu’elle se renouvelle à sa façon grâce à ses personnages.

Chicago P.D // Saison 9. Episode 4. In the Dark.

Chicago P.D est à son meilleur lorsque les affaires sont fortes. C’est un peu le liet motiv du Dick Wolf-verse. Si les personnages sont devenus dans ses séries souvent plus importants que les affaires de la semaine, c’est aussi pour ces dernières que l’on vient. « In the Dark » est un épisode riche en émotions, bien plus que les deux précédents. Nous suivons l’équipe qui veut faire tomber un terrible individu. Dans un sens, on a déjà vu des dizaines de fois ce genre d’intrigues dans des séries policières. Il n’y a rien de neuf mais ce qui fait la réussite de cet épisode de Chicago P.D ce sont justement ces personnages auxquels on a pu s’attacher au fil des années. En dehors de la fin prévisible de l’épisode qui ruine un peu tout ce que celui-ci construit durant plus de 40 minutes, Hailey était très en forme et me rappelle le meilleur de SVU et Benson.

C’est aussi une très bonne nouvelle que de voir la série changer la monotonie dans laquelle elle se complait. En effet, elle aime mettre les mêmes personnages toujours ensemble car c’est confortable. Lorsqu’une dynamique fonctionne c’est facile de constamment faire la même chose. Sauf que bousculer le quotidien des personnages et faire des duos différents permet à cet épisode de sortir du lot et d’offrir quelque chose de neuf. Hailey et Ruzek forment toujours un duo parfait dans Chicago P.D mais j’ai bien aimé voir Hailey et Burgess. Les deux femmes de la série méritent bien de passer du temps ensemble pour le bien de la série.

L’affaire de la semaine est elle aussi forte et permet à Chicago P.D de faire passer ses personnages à différents stades. Les émotions que la série est capable de produire me plaisent, encore plus lorsque les personnages touchent un peu le fond. Cette saison 9 de Chicago P.D semble être plus sombre que les précédentes et c’est ce genre de choses que je veux voir. Je veux voir les personnages perdre leur sang froid, leurs nerfs et faire des choses qu’ils vont regretter ou qui vont les anéantir.

Note : 7/10. En bref, Chicago P.D est à son meilleur lorsqu’elle fait ressortir ses meilleures émotions.


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