Law & Order: Organized Crime // Saison 2. Episodes 4 et 5. For a Few Lekë More / The Good, the Bad and the Lovely.
Bizarrement, lorsque Benson n’est pas dans les parages Law & Order: Organized Crime embrasse son univers de façon bien plus intéressante. Je préfère largement Stabler dans son infiltration de cartel albanais que dans son histoire de prêchiprêcha avec Benson. « For a Few Lekë More » permet de plonger un peu plus dans la violence de la saison tout en restant assez fidèle au genre. Stabler commence à devoir hausser le ton afin de ne pas se faire griller. Dans son histoire avec Kosta, Stabler parvient à nous offrir des moments plus intéressants et plus palpitants. Depuis le début de la saison, la série nous a clairement préparé à l’évolution de cette intrigue et relation entre les deux. Le fait que Stabler soit sous couverture permet aussi de changer de ce que l’on a vu l’an dernier. Dans un sens cela permet aussi de rappeler le Stabler de SVU qui avait été trop loin. Il commence de nouveau à prendre la tangente, ce qui est plutôt plaisant dans son ensemble.
Cet épisode pose donc la question : jusqu’où peut-on aller lorsque l’on est un flic sous couverture dans une affaire de mafioso ? Il n’y a pas vraiment de bonnes réponses apportées mais Stabler m’intéresse car il est un peu moins prévisible. Bell a raison de se soucier de ce qui se passe compte tenu du fait que Stabler souffre de stress post-traumatique suite à la mort de sa femme la saison dernière et a toujours eu des techniques de police discutables (on se souvient de son départ de SVU). Christopher Meloni est suffisamment bon pour que la série garde un vrai rythme. Dans une série qui porte l’étendard Law & Order, ce que fait Stabler est vraiment en marge de tout ça. C’est presque réthorique. Il y a aussi la question psychologique que Law & Order: Organized Crime tente de traiter. C’est fait avec les gros sabots comme depuis les débuts de cette série mais avec des personnages mieux infusés.
La mère de Stabler était l’une des meilleures choses qui soit arrivé a Law & Order: Organized Crime il y a deux épisodes de ça et son retour dans « The Good, the Bad and the Lovely » était parfait. Ellen Burstyn est toujours un délice dans une série comme celle-ci. Elle apporte quelque chose de touchant alors que dans son ensemble Law & Order: Organized Crime reste un monde de brut. Cela change un peu aussi de l’épisode précédent qui se concentre un peu plus sur la violence. Mais ce n’est pas tout, Stabler découvre aussi le vrai rôle de Flutura dans cet épisode dans le business familial. Il était temps que Law & Order: Organized Crime fasse un peu plus évoluer son récit car dans un sens je trouve que c’est par moment long à la détente. Cet épisode est probablement le meilleur de la saison jusqu’à présent, plus équilibré entre les personnages, les histoires personnelles de chacun et aussi l’enquête policière.
Plus la saison avance et plus Law & Order: Organized Crime est en train de construire quelque chose d’un poil plus intéressant que ce qui avait été fait l’an dernier avec la famille Wheatley. Peut-être aussi car Stabler est sous couverture et que cela permet de pimenter un peu plus les choses.
Note : 6/10. En bref, deux épisodes différents mais complémentaires qui permettent de faire évoluer personnages et intrigues.
New York, Crime Organisé - Prochainement sur TF1 et 13e Rue