Je crois qu’il n’y a rien de plus fascinant que l’esprit tordu de Tyler Perry. Pour autant, je dois avouer que la première partie de la saison 2 était plus palpitante grâce aux addictions de Jason. Ce dernier aimant montrer son sexe en plus de tuer des gens. L’esprit torturé de Jason continue d’infuser les intrigues les plus tordues de la série mais je dois avouer que j’aurais aimé que l’on poursuive ce qui avait déjà été fait durant la première partie de la saison. Le fait que la série fasse évoluer ses intrigues de façon terriblement lente n’aide pas toujours. Priscilla est désormais sur le dos de Victoria afin de retrouver Jean (que Jason a tué a la fin de la saison 1…). Cette histoire traine des pieds même si elle apporte son lot de faces à faces assez amusants. Je ne pense pas que The Oval serait palpitante si elle n’avait pas des personnages aussi cinglés. Victoria en fait partie. A côté, Hunter est un enfant de coeur qui aime juste glisser sa banane dans tout ce qui bouge. Un peu comme son fils qui aime montrer son zizi à toutes les femmes qu’il croise. Sauf que Jason a aussi des pulsions meurtrières.
Il était temps que Priscilla tienne tête à Victoria. La seconde partie de la saison nous prépare à ce moment depuis le début. Pourtant, j’ai l’impression que The Oval n’a pas su faire grand chose sur le sujet. Peut-être car Victoria a tellement d’histoires à gérer en même temps que cela devient par moment difficile de lui donner l’occasion de faire tout un tas de choses. The Oval a aussi tenté de relier son histoire à celle de Ruthless à un moment. Une fois de plus j’ai trouvé ça dommage que tout ce qui se passe dans Ruthless ne se déroule pas dans The Oval. The Oval a besoin de muscler ses intrigues plutôt que d’enchaîner les monologues parfois pompeux. Comme dans la saison 1, la seconde partie de la saison 2 rame pour apporter aux téléspectateurs le plaisir attendu.
La relation entre Allan et Jason est vraiment crypto-gay. Il y a une tension sexuelle entre ces deux personnages qui me donne envie de les voir finir ensemble. Allan a beau être un homme en colère car Hunter se tape sa femme mais Jason aime lui infuser les idées les plus horribles dans la tête. A chaque fois que ces deux là partagent des scènes c’est succulent aussi car cela permet à Jason de continuer à exister dans The Oval. Jason n’est plus aussi présent dans ces épisodes là qu’il pouvait l’être dans la première partie de la saison. Tout cela pour faire de la place à des intrigues parfois moins palpitantes. A commencer par Donald et Lilly. Leur relation n’a aucun intérêt et ce même si le triangle incluant Kyle dans l’histoire était amusant à un moment. L’arrivée de Dale ne nous a rien offert de neuf non plus. Ce que The Oval tente de faire avec lui avec tout ce qui se passe autour de la pharmacie apporte un brin d’action pour une grande partie d’épisodes ennuyeux.
Le défaut de cette seconde salve d’épisode c’est que les intrigues trainent des pieds. C’est comme si Tyler Perry avait balancé toutes ses bonnes idées au début de la saison et attendu le final pour réellement refaire décoller la fusée. Si dans son ensemble il se passe pas mal de choses amusantes au fil des épisodes grâce aux meilleurs personnages de The Oval, j’ai eu un peu de mal à apprécier la totalité de ces épisodes. C’est souvent long et pas autant inspiré que la série pouvait l’être auparavant.
Diffusée sur BET France