« L’école inclusive est au cœur du projet de transformation de la société que nous portons ». Cette déclaration de Sophie Cluzel, secrétaire d’état aux personnes handicapées est une fois de plus en contradiction totale avec les actes produits par le gouvernement.
La journée d’action des AESH (Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap), la troisième de l’année, a mis en évidence les promesses non tenues d’une école proclamée « inclusive » mais à qui on ne donne pas les moyens de le devenir.
Les syndicats rappellent que le nombre d’heures d’accompagnement allouées aux enfants ne cessent de se réduire à 3,7 heures par semaine quand il était auparavant de 6 à 7 heures.
Intrusion de la mutualisation comme moyen de mieux coordonner localement l’action des AESH ne sert en fait qu’à créer de la pénurie.
Les notifications d’accompagnement individuel (un enfant bénéficie d’un AESH pour lui seul) ne sont plus respectées. Certains AESH se retrouvent devoir accompagner plusieurs enfants dans une même classe, d’autres sont envoyés la même semaine d’une école à un collège alors que ce n’est pas le même type d’accompagnement La sécurité affective est aussi laissée pour compte
Cette réalité dévalorisante de ce travail n’est pas étrangère avec le taux d’absentéisme et le recrutement Ce mal être des AESH, qui ne sont pas remplacés et mal payés (contrat à temps partiel entre 700 et 800 euros) laisse enfants et familles dans le désarroi le plus complet.
Il y a urgence à ce que l’Education Nationale s’adapte à ces enfants avec les moyens, les effectifs, la réduction de ces effectifs par classe, le recrutement et la formation qui va avec, pour que l’école devienne réellement inclusive pour les enfants porteurs d’un handicap.
Section PCF de Sète
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