Chicago Med // Saison 7. Episode 6. When You’re a Hammer Everything’s a Nail.
J’ai toujours aimé les histoires qui touchent de près les personnages. C’est ce qui se passe dans ce nouvel épisode alors que Stevie va imposer à sa mère d’aller se soigner à l’hôpital. Quand quelqu’un que l’on aime ne veut pas se soigner, c’est toujours quelque chose de dur à voir. En l’occurence ici j’ai trouvé l’histoire de Stevie et sa mère touchante. Terri est un personnage fabuleux pour bousculer un peu les cas de la semaine. Le problème dans l’histoire de Stevie et Terri ne vient pas que de cette dernière. Cela permet aux deux femmes d’être confrontées de façon intelligente. Notamment lorsque Stevie manipule la situation à son avantage afin d’imposer à sa mère le traitement qu’elle voulait lui donner. La façon dont Stevie utilise Vanessa à son avantage est palpitant. Pour une fois Chicago Med parvient à faire autre chose que ce qu’elle aime faire chaque semaine. Cela permet de renouveler un peu les patients et d’offrir une perspective différente en associant un personnage de la série à tout ça.
Stevie va même aller voir Charles afin de convaincre Terri de prendre le traitement. La façon dont Stevie cherche le soutien de tous en manipulant tout le monde apporte une vraie dynamique à l’épisode alors que le reste est un peu moins passionnant. Forcément quand on nous balance une telle intrigue, les autres apparaissent un peu fades. La réponse de Charles est d’ailleurs parfaite dans cette situation. Il souligne que Stevie a été une mère pour sa propre mère toute sa vie donc lui lâcher la bride n’est pas une mauvaise chose. Je me demande pour Vanessa si cette dernière ne va pas avoir des problèmes prochainement. Je sais que Chicago Med adore les drames qui amènent les médecins à se retrouver face à la justice (et ce même si le spin off Chicago Justice n’existe plus). Par ailleurs, l’histoire de Vas-Com a t-elle un lien avec la mort d’Eleanor ? C’est une question à laquelle la série ne va pas répondre tout de suite. Je suppose qu’une enquête va avoir lui et mettre Will une fois de plus en danger.
Chicago Med a créé suffisamment de drames différents cette saison pour garder un vrai rythme. Je ne m’ennuie pas même si par moment cela reste très classique. La série a beau être passable la plupart du temps, quand elle met ses personnages au centre de son histoire alors c’est tout de suite beaucoup plus palpitant. L’an dernier la série avait échoué (un peu comme la saison 5) à créer des drames passionnants autour des personnages. En dehors de la sempiternelle relation chaotique entre Will et Choi qui était répétitive au fil des épisodes, il n’y a pas eu grand chose avant la grande intrigue de Rachel à la fin de la saison. C’est donc une excellente nouvelle que de voir cette saison 7 aller dans la bonne direction.
Note : 6/10. En bref, Chicago Med continue de mettre ses personnages au feu et à sang. Une bonne nouvelle dans l’évolution de la saison.
Chicago Fire // Saison 10. Episode 6. Dead Zone.
Le départ de Casey à la fin du 200e épisode de la série était un évènement. Un évènement auquel je n’étais pas préparé du tout. Aucune information avait réellement filtré sur ce départ ou alors j’étais passé complètement à côté. Cela n’a fait que renforcer la bonne surprise que cela a été. Tout cela permet de bousculer complètement le quotidien de la caserne. Casey était important pour de nombreux personnages ici. Mais pas le temps de pleurer ce départ, la série nous offre pas mal de nouvelles intrigues. Et à l’occasion, Chicago Fire nous offre une intrigue qui n’est pas sans rappeler celle du blackout de la saison 5 de 9-1-1. Dans cet épisode, une fuite dans la sécurité des ordinateurs de la ville va pousser nos pompiers à faire de leur mieux sans l’aide des services habituels de la ville. C’est un enjeu intéressant qui bousculer aussi la dynamique de l’épisode. « Dead Zone » change complètement de ce que l’on voit chaque semaine se répéter encore et encore.
J’aime bien quand une série comme Chicago Fire met ses personnages dans des positions qui changent complètement de ce que l’on peut attendre au départ. Cela rend les intrigues moins prévisibles et donc la résolution d’autant plus intéressante. L’absence de Casey ne se fait pas ressentir alors que Chicago Fire se repose sur le reste de son casting de façon intelligente. Il y a suffisamment de personnages dans Chicago Fire pour palier au départ et dans un sens la dynamique déjà bien installée de la série n’est pas trop bousculée. Le fait que Severide ait enfin une intrigue à lui avec cette enquête sur un incendie permet de lui donner l’occasion de faire d’autres choses que ce à quoi la série nous a habitué depuis un moment. Chicago Fire aime se renouveler cette année alors qu’elle avait plutôt tendance à se reposer sur ses lauriers ces dernières années.
J’apprécie le changement, cela permet aussi de nous offrir pas mal de surprises au fur et à mesure que l’épisode évolue. Andy Allo est une présence qu’il fait toujours bon de voir dans Chicago Fire. L’an dernier elle était responsable de la réussite de quelques épisodes. J’aime son énergie et la jeunesse qu’elle apporte à une série vieillissante. Chicago Fire a besoin de ce genre d’actrices et de personnages pour dynamiter ce qu’elle a pour habitude de faire.
Note : 6/10. En bref, la caserne se retrouve sans 911 et bien que l’intrigue de cet épisode reproduise un peu celle d’une autre série du genre (hum hum 9-1-1), Chicago Fire parvient à bousculer ses codes et offrir un épisode réussi.
Chicago P.D // Saison 9. Episode 6. End of Watch.
« End of Watch », le titre de cet épisode est une expression américaine désignant la fin du service des officiers de patrouille. A ce moment là, ils doivent lister toutes leurs interpellations dans un registre et écrire la fameuse citation « end of watch » suivi de l’heure. C’est aussi un terme utilisé pour mentionner la mort d’un officier en service. Cette expression, pleine de sens dans une série comme Chicago P.D donne donc son titre à l’épisode. Cette semaine, Ruzek a appris une leçon alors qu’il était content de travailler avec un ami (Sal Ortiz) et qu’il fini son service en arrêtant l’homme. Il a peur Ruzek lui-même de finir pareil. Je dois avouer que d’un point de vue narratif, l’histoire de Ruzek tout au long de cet épisode est menée de façon soignée. Ricardo Chavira (Desperate Housewives) a beau avoir pris un sacré coup de vieux, il s’installe dans Chicago P.D comme si c’était sa maison depuis les débuts de la série. La dynamique créée entre lui et Paddy Flueger est parfaite. C’est ce genre de choses que je veux voir plus souvent dans cette série.
Car si la dynamique entre les personnages que l’on connait fonctionne, voir débarquer des nouveaux le temps d’un épisode permet de changer un peu d’air et d’éviter de répéter ce que l’on a déjà vu par le passé. En plus de ça, l’affaire de l’épisode était intéressante. Certes, Chicago P.D s’intéresse ici plus aux relations personnelles des personnages mais pas seulement. Elle offre également une intrigue intéressante dotée de suffisamment de rebondissements. Et puis quel épisode centré sur Ruzek est mauvais ? Je ne crois pas avoir vu un épisode mauvais centré sur ce personnage. « End of Watch » est une occasion en or de démontrer à quel point Ruzek a grandi au fil des épisodes. Les mentors et figures paternelles de Ruzek sont soit des gens complexes soit des gens qui sont passés du côté obscur.
La famille qu’il forme avec Kim et Makayla (bien que pas définie en tant que telle) apporte un peu de douceur au milieu de ce monde de brut. Le vol et la poursuite de Ruzek m’ont rappelé un peu Die Hard et cela colle parfaitement au personnage. La mécanique de Chicago P.D permet ici d’utiliser au mieux l’action. C’est un élément important dans une série où les policiers sont sur le terrain. Alors certes Chicago P.D n’a jamais et ne sera jamais aussi efficace qu’une série comme SouthLAnd mais elle trouve suffisamment de bonnes idées pour nous offrir de bonnes surprises.
Note : 7/10. En bref, un guest et de l’action, rien de mieux pour un épisode centré sur Ruzek.
Jeu de briques
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Pacman
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