Law & Order: Organized Crime // Saison 2. Episodes 6 et 7. Unforgivable / High Planes Grifter.
La couverture d’Elliot est-elle arrivée au bout ? C’est en tout cas ce que suggère la fin de « Unforgivable ». Plus la saison avance et plus celle-ci complexifie les personnages et leurs relations. Cela permet de donner à la saison un peu plus d’épaisseur. Elliot est un personnage à la fois énervant et intéressant. Enervant car je ne suis pas forcément fan de sa façon de gérer l’histoire mais intéressant car ce qui se passe chez lui me plaît. Sa mère a apporté quelque chose de bien plus passionnant cette année que la relation que Elliot entretient avec Benson. Cette semaine c’est son fils qui est en danger et le retour de Monica Raymund (Chicago Fire) derrière la caméra apporte un regard plus léger sur la partie familiale. L’action est présente mais Law & Order: Organized Crime a besoin aussi de se concentrer sur les relations des personnages. Je pense aussi à la relation entre Elliot et la femme amoureuse de lui depuis la fin de l’épisode précédent. Elliot aime vraiment se mettre dans de beau draps mais c’est ce qui entretient une certaine forme de rythme dans la saison que j’apprécie particulièrement.
« Unforgivable » nous offre aussi une scène plus violente impliquant d’ôter une… langue. Mais « Unforgivable » est un épisode pilier de la saison qui permet aussi de bousculer les relations et l’histoire. Notamment lorsqu’à la fin de l’épisode Lewis révèle qu’il sait que Stabler n’est pas Eddie Wagoner. Law & Order: Organized Crime a toujours été un peu plus intense et violente que le reste de la franchise. Cette partie de l’histoire ne fait pas exception à cette volonté de nous rapprocher des mafieux et des crimes violents qu’ils peuvent orchestrer. La saison 1 de Law & Order: Organized Crime est à côté de ça un peu trop sage. La mafia albanaise est finalement l’angle le plus intéressant que la série pouvait exploiter. Notamment car elle est réputée pour n’avoir aucune limite. Le côté urgent de ce qui se déroule dans cet épisode lui permet de garder un vrai rythme.
« High Planes Grifter » ne change pas la donne et continue sur sa lancée. La police de New York se sent pousser des ailes et pense mettre un terme à cette branche du crime organisé. Sauf que l’on est aussi proche que loin de la fin de cette histoire. J’espère sincèrement que Law & Order: Organized Crime ne va pas abuser de la mafia albanaise et donc que l’on va se retrouver avec une saison entière autour de cette histoire. Il est temps de venir à bout de ce récit et rapidement afin d’éviter le sentiment de répétition qui peut s’installer par moment. Il reste encore un épisode sur la mafia albanaise donc je me demande ce que les scénaristes nous réservent. La mort du témoin le plus important de l’affaire aurait dû arrêter toutes les arrestations mais la police de New York ne l’entend pas de cette oreille.
Rien n’est parfait dans Law & Order: Organized Crime mais la série a le mérite d’offrir quelque chose de neuf. Ce n’est pas vraiment Law & Order non plus mais un univers un peu plus palpitant que d’autres séries policières de Dick Wolf (coucou Chicago P.D qui aujourd’hui est trop sage par rapport à une série comme celle-ci).
Note : 6/10. En bref, Law & Order: Organized Crime s’approche dangereusement de la conclusion du premier arc narratif de la saison avec de l’action en veux-tu en voilà.
New York, Crime Organisé - Prochainement sur TF1