Critiques Séries : New Amsterdam. Saison 4. Episodes 7 et 8.

New Amsterdam // Saison 4. Episodes 7 et 8. Harmony / Paid in Full.

Je pense qu’il est temps pour Veronica Fuentes de quitter New Amsterdam. Michelle Forbes a dynamisé le début de la saison mais maintenant on se retrouve dans une mécanique trop confortable. Fuentes me fait penser au vilain d’une série ou d’un film Disney. C’est un peu Evil Queen dans sa façon d’être dans cet hôpital à imposer tout ce qu’elle veut imposer sans jamais réfléchir par rapport aux médecins qui travaillent sous ses ordres. Les révélations faites dans « Harmony » sur Fuentes sont intéressantes et permettent d’arriver petit à petit à ce qui ressemble à la conclusion de son histoire. Elle cherche clairement à tout faire pour que Max soient forcés de rester mais cela ne fait que renforcer le fait qu’elle est une vilaine, plus digne d’un Disney que de New Amsterdam. « Harmony » est en tout cas un très bon épisode. Il y a tous les ingrédients que j’aime dans cette série et les scénaristes sont brillants dans leur façon de jongler entre les personnages et les intrigues en donnant l’impression que tout fonctionne et rutile sans problème.

L’histoire de Claude, Floyd et Lyn n’est pas ma tasse de thé. Bien que ce qu’apporte Claude dans cet épisode est intéressant, je dois avouer que New Amsterdam piétine complètement et n’arrive pas à donner un intérêt à cette partie du récit. L’idée de faire une sorte de mauvais triangle amoureux sans totalement en être un n’a aucun sens et aucun intérêt narratif. Je sais que New Amsterdam veulent C’est donc logique que je préfère ce qui se passe avec Fuentes et Max. Mais plutôt que de faire de cette intrigue uniquement celle de Fuentes et Max, la série permet de rassembler tous les personnages autour du même problème contre Fuentes. Je trouve ça fascinant. La place de Lauren dans cette aventure permet aussi de développer un peu plus, de même que Leyla lorsqu’elle découvre la vérité. « Paid in Full » a la bonne idée de poursuivre l’aventure commencée dans l’épisode précédent. Le fait que cela soit la suite directe est une excellente chose. Veronica a amené le chaos, la division et tout ce qui ne va pas dans New Amsterdam.

Je dois avouer que cela a aussi permis de renouveler un peu l’univers de la série qui avait été un peu répétitif l’an dernier autour de Max et ses problèmes de la semaine qu’il voulait régler comme un superhéros. Mais dans un sens, je me demande si maintenant Michelle Forbes n’a pas assez duré dans la série. L’avantage de cet épisode est qu’il permet de rassembler tous les personnages. On sent que New Amsterdam est dans une passe post-COVID où l’on peut de nouveau avoir tous les personnages au mème moment. Les petits rencards sur le toit de l’hôpital auront été les moments préférés de ces deux épisodes. Les histoires de cyber-attaques ne sont pas nouvelles et peut-être même trop familière cette saison. J’ai l’impression que les scénaristes de toutes les séries médicales ou des premiers intervenants se sont donné le mot (Chicago Fire, 9-1-1, etc.).

Tout ce que la première partie de la saison de New Amsterdam a fait reste prévisible mais cela aura au moins bousculé la dynamique des personnages en changeant les intrigues que l’on a pour habitude de voir. Sans parler du fait que Tyler Labine continue de m’impressionner. Ce dernier est probablement mon acteur préféré dans la série et son personnage d'Iggy continue de me passionner dans sa descente aux enfers. Veronica fait tout de même ressortir le problème qu’il y a dans le monde médical aux Etats-Unis : les hôpitaux voient leur personnel se réduire dans tout le pays et vu le passé engagé de New Amsterdam, il était logique de voir la série parler de ça. Quand Veronica dit à Max qu’il est difficile de signer un budget et que l’argent ne peut pas payer tout le monde, elle rappelle à Max que les employés ne sont pas ses amis. Ce sont des employés. Elle a raison et c’est d’autant plus crève coeur que Max ait dû virer 48 personnes pour sauver le boulot de trois de ses amis.

Note : 6/10. En bref, New Amsterdam bouscule son histoire de façon assez intéressante et surtout avec rythme.

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