Trois ans de prison, dont un ferme, pour violence volontaire en réunion, port d’arme prohibé et usage de passeports diplomatiques, telle est la décision du tribunal de Paris envers Alexandre Benalla, qui en tant que chargé de mission du président de la République avait marqué l’actualité le 1er mai 2018 pour avoir tabassé des manifestants.
En prononçant ce jugement, la juge Isabelle Prévost Desprez a rappelé à Alexandre Benalla qu’il a contraint à des investigations pouvant mettre en cause l’image de la présidence de la République.
Certes mais au-delà d’Alexandre Benalla, la répression des forces de l’ordre à l’encontre des manifestants qui ont défilé pour l’abolition de la loi Travail, pour les retraites ou pour l’hôpital public, est la marque de fabrique de cette même présidence de la République.
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