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Carte postale 3/ ... ?

Publié le 17 novembre 2021 par Alexcessif

 Résumé :

Les emmerdements ça vole en escadrilles : je décidai de tomber dans les pommes !

Science & hasard

Il y avait suffisamment d'évènements planétaires aussi incroyables qu'imprévisibles dans ce confinement pour que cette découverte d'un sac passe pour anecdotique bien que ce sac révélât le contenu d'un univers en expansion bien au delà de l'imaginaire. 

Un sac à main vide contenant une clé, un contrat de cat-sitting, un chèque, une avocate, des travaux dentaires, une voiture, une moto,  de l’argent de poche, une neuvième vie dans une seule, la mise en abyme vous semblera improbable pourtant la forêt existe et il se perd et se trouve statistiquement pas mal de sacs/jour sans passer par la rue des Morillons. Il suffit de trouver le bon. 

Prenez la route de Jardy entre Versailles et Chaville, montez – c’est pentu – jusqu’au Carrefour des Six Chiens, prenez à droite sur la route du Cordon, comptez dix pas et vous trouverez le 4ème buisson au nord. Le sac n’y est plus, bien sûr.

Laissez–moi vous convaincre !

La croyance recule quand la science progresse pourtant la science ne sait rien du hasard.

C’est même grâce à son intervention que la science progresse.

Einstein – tant qu’à faire – avait théorisé l’existence des ondes gravitationnelles en 1916, l’appareil, l’interféromètre, pour les détecter fut réalisé en 1970 pour décrocher le jackpot en 2015, le 14 septembre. Après une révision de plusieurs années l’engin fut remis en service deux jours avant le passage de cette onde émise il y a un milliard trois cent million d’années. A deux jours prés nous rations ce rendez vous avec le message de l’univers.

2015 était également l’annéedu rattrapage du temps terrestre sur le temps cosmique. Le mardi 30 juin 2015 dura une seconde de plus que le lundi 29, une occasion pour notre planète Terre de rattraper le temps perdu. J’étais sur ce chemin en juin 2015 et cette seconde gagnée en équivalence/éternité m’avait fait faire un saut quantique chez les camisards en 1762 pour assister à la harangue de Pierre dit Esprit Séguier avant l’escarmouche du Pont de Montvert  (Voir "Fin de chantier" documentation annexe 2). Ce jour là, le vide était plein d’informations. Sachant ce qui va suivre appelons ce moment "Mourade 1"

Encore des bouts de hasard dans la science ?

Soit !

La fission nucléaire.  Extraire l’énergie contenue  dans la masse par la vitesse E=MC2 (Décembre 1938  un neutron percute un atome d’uranium 235 (le seul isotope fissile naturel - les autres ne le sont pas - qui se trouvait là par hasard)  il se coupe en deux. Rendez–vous fut pris pour Hiroshima le six Août 1945 par une belle matinée d’été.

Personne ne cherchait la fission puisque, par définition, on ne peut chercher un truc dont on ignore l’existence. Nous trouvons ce que nous ne cherchions pas ou plus. Nous trouvons sans identifier la nature ni estimer la valeur de la découverte.

Celles de la  pénicilline, la confiture de lait, la tarte Tatin, l’uranium 235, la supraconductivité l’ont été par hasard, élément de langage : sérendipité.  Sont-elles utile à l’humanité ou à l’individu ? Dans cette théorie, il y en aura d’autres, le hasard serait un go-between entre le chercheur et le trouveur.

L’apparition de la vie sur terre était scientifiquement séquencée désormais, pourtant c’était le hasard qui avait agencé cette construction complexe unique dans cette galaxie et celles avoisinantes.

Y a–t–il dans l’univers des événements qui n’ont aucune cause, dont le déroulement n’obéirait à aucune loi ?

Le hasard est la variable cachée de la zone d’ignorance propice à la croyance. Une divination spéculative  à haut potentiel de connaissance fait le job pour combler les lacunes, en attendant. Un horoscope sera interprété selon le besoin du moment. On y trouvera la lecture qui nous convient le mieux.

A l’extrême, croire que les évènements travaillent à notre bonheur personnel est d’une grande naïveté. Le hasard ne sait rien du «bien» et du «pas bien». Rien n'est contractuel et rien n’indique que l’addition d’une suite de  »bien» produise une somme de merveilleux.

On se doute un peu que l’apparition de la vie sur terre et l’activité humaine ne sont pas une bonne chose pour la planète. Pas plus que la fission nucléaire ait pu plaire  au citoyen japonais prenant son train pour Hiroshima un matin d’Août vers la première bombe atomique et trois jours plus tard celui de Nagasaki pour s’y faire soigner et s’en reprendre une.    

N’en déplaise aux complotistes, le grand reset était dû à un hasard des plus impartiaux. La nature réglait ses comptes. On trouva des biches place de la Concorde et des dauphins dans la lagune de Venise. Les écolos rouscaillaient contre ce confinement qui allait les mettre au chômage. Les néo–amoureux confinés allaient s’épuiser avant de se haïr et les néo–séparés finiraient par s’oublier. Le jeune entrepreneur verrait l’œuvre de sa vie l’endetter pour le reste de son existence tandis que sur le trottoir d’en face un autre, établi de longue date, s’enrichirait sans effort. Une quinqua de la classe des aigles proche de la retraite se réinventant dans une start up pleine d’avenir se voyait flinguer, ou pas, en plein vol comme un pigeon d’argile… toute ressemblance… Un loser léthargique gagnait son ticket pour un autre tour de manège dans un sac de chez LVMH, le compteur bloqué sur «Pourquoi moi ?»

Pour Jeff, Elon, Bill, Vincent, Arnaud, Bernard, Sophie, Françoise ascendant Bellon ou Bettencourt, c’était la routine.

Une des versions de Thomas Benjamin Dunid – le fameux saint qui ne croyait que ce qu’il voyait – réduisait le sens de la vie à deux verbes : Etre et avoir et deux catégories d’humains couraient derrière. Entre "n’être rien", "peu être" et "paraître" "l’être" était la consolation de ceux qui étaient sans "avoir(s)" et ceux qui en avaient en voulaient encore sans quoi ils ne se sentaient pas "être»". "L’être" quand à lui courait derrière des "Pourquoi ?".

Dans le cynisme, il y a surtout de la déception. La différence entre le sens de la vie et le but de l’existence se confondent au lieu de se distinguer alors qu’il suffit d’être heureux en toute simplicité et circonstances sans faire de remous.

  ––––

Pendant ce temps j'étais dans les pommes, ignorant le brain–storming dont j'étais l'objet...

Carte postale 3/ ... ?

Dali. Salvador Dali Galatée aux sphères

À la suite des bombardements de Hiroshima et Nagasaki Salvador Dali entra dans une période connue sous le nom de mysticisme nucléaire. Celle-ci faisait la part belle à la physique subatomique, où les corpuscules formant le noyau restent en équilibre sans contact entre eux et qui décrit une matière fondamentalement discontinue. Il liait cette physique à la foi chrétienne et qui lui inspira de nombreuses toiles à cette époque




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