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Critiques Séries : 4400. Saison 1. Episode 5.

Publié le 23 novembre 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

4400 // Saison 1. Episode 5. The Way We Were.

Même si l’on sort de l’hôtel, j’ai l’impression que la série n’avance pas. Pourtant cet épisode ne manque pas de tenter de faire évoluer certaines intrigues. Jharrel et Keisha veulent protéger les 4400 et un nouveau personnage est en charge. Sauf que cela semble être une astuce narrative artificielle. C’est introduit de façon tellement peu convaincante que j’ai plus eu l’impression de m’ennuyer qu’autre chose. Forcément que l’implication du gouvernement dans cette histoire allait se faire ressentir dans les futurs épisodes mais « The Way We Were » me donne l’impression qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil. Tout est tellement prévisible que l’on n’a pas vraiment de surprises. Bill Green (Chris Johnson) qui débarque pour la Phase 2 est pourtant une sorte d’écho à la série originale. C’est d’ailleurs le premier personnage réellement intéressant que la série nous offre. Il veut simplement créer l’illusion de liberté afin de continuer à surveiller les 4400. Il y a forcément un système de surveillance dans les téléphones qui ont été distribué et les 4400 issus de périodes très récentes de l’histoire vont probablement le comprendre rapidement.

L’échange entre Soraya et LaDonna tombe comme un cheveu sur la soupe et ce n’est pas spécialement ce que j’attendais. 4400 continue d’être une série avec des idées mais au traitement tellement superficiel que l’on ne peut que s’ennuyer par moment. Il y a pourtant des personnages qui ont énormément de potentiel mais la série ne nous donne aucune occasion d’en profiter. Jharrel et Keisha le comprennent d’ailleurs à la fin de cet épisode. Prenons Keisha qui a le potentiel d’être un personnage touchant. Sauf que 4400 ne nous offre rien d’exceptionnel si ce n’est des flashbacks médiocres et une évolution peu engageante de son récit. Le problème c’est que le scénario dans 4400 n’est pas assez fluide et donne l’impression que tout un tas d’idées sont empilées les unes sur les autres sans intérêt.

J’ai envie d’apprécier 4400 car elle pourrait avoir droit à la conclusion que la série originale n’a jamais eu (et je rage encore). Mais je n’arrive pas du tout à m’attacher à la série, ni même à cerner ce qu’elle veut nous dire. Les romances sont ennuyeuses, les révélations tombent trop tard car le téléspectateur les comprends plus rapidement. Rien n’est vraiment engageant par un manque cruel d’engagement de la part des scénaristes.

Note : 4/10. En bref, même si un sentiment de liberté plane, 4400 est trop superficielle pour parvenir à délivrer ce que le téléspectateur a envie d’en attendre.

Prochainement en France


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