Comme je l'expliquais il y a huit ans dans la « saga de l’ESF d'Avoriaz », un bien vilain conflit s’était développé en cours d'été alors que je me trouvais en Australie.
Tout cela devait finalement atteint son paroxysme, lors du rassemblement annuel d’avant saison auquel se trouvaient conviés tous mes collègues moniteurs, et j'avais été choisi comme porte-parole pour exprimer les griefs de la moitie des membres de l'école de ski envers notre directeur Edmond Denis.
Bien que j’étais tout à fait capable de parler devant un groupe, mon style de communication aurait pu être bien, bien meilleur, et une fois mon discours achevé, mon destin fut scellé jusqu’à la fin de ma carrière à Avoriaz.
J'apprendrais beaucoup de choses depuis ma nouvelle position politique, dont le fait que j'avais été tout simplement instrumentalisé par François Baud, un membre honoraire de l'école de ski qui ne supportait pas Edmond Denis.
J'ai aussi appris à ce moment précis que ce n'est pas seulement CE que l’on dit qui compte, mais plutôt LA FAÇON dont cela est dit. Aussi, bien qu'un minimum de QI aide, l’atout le plus important dans la vie est l'intelligence émotionnelle, un domaine que je n'avais pas encore découvert...