Quelques épisodes du Volume sur 11 ne figurent pas ici. Mea culpa, mea maxima culpa, je me couvre la tête de cendre... Je fais ma walk of shame, comme Cersei. L'occasion de recevoir un peu plus que mes 5 fruits et légumes quotidiens réglementaires. Comme vous l'avez constaté, le rythme de publication a un tantinet baissé. Certes. Mais l'activité se poursuit sur Instagram, en termes de partages de nouveautés. Côté podcast, deux épisodes, deux salles, deux ambiances.
Un entretien avec Olivier, chanteur des $hériff, une légende du punk français, aux côtés des Wampas, de Ludwig von 88, de Parabellum, d'OTH. En direct de Montpellier. Une belle conversation, au cours de laquelle nous avons parlé de la scène française et de son évolution, du retour des $hériff qui sortent un nouvel album, et de Motörhead, entre autres sujets brûlants. Le confinement a été propice à la créativité du groupe, dans son line-up original. Ils avaient retrouvé depuis quelques années le plaisir de se produire dans les festivals, ils ont en l'envie et le temps de réaliser un album, qui sort le 10 décembre. Du bon punk rock, simple/basique (comme dirait Orelsan) et purement jouissif à l'écoute.
Autre ambiance dans l'épisode 5 de la saison 2 du Volume sur 11. J'ai découvert son livre, Au tournant de la nuit (Folio). J'ai adoré cette saga, l'histoire d'un musicien, de son groupe, des affres de la création artistique. Un parcours des années 80 à nos jours, qui démarre un soir de 1977 lors d'un concert de Television à Paris. L'auteur du livre, Vincent Raynaud. Il n'est pas musicien. Juste passionné de musique et de littérature. Il a eu l'envie de raconter les années Giscard-Mitterrand, ce tournant des années 80 et au-delà. Il a trouvé le bon angle en s'inspirant des grands brûlés de ces décennies, Philippe Pascal, Daniel Darc, mais aussi, Bashung, Burger. Des destins pas uniquement tragiques. Des parcours inspirants, sous le signe de l'exigence artistique. La conversation avec ce fan de David Bowie a été passionnante.