La profusion d’images de « migrants », bloqués entre la frontière biélorusse et polonaise, sert non pas la cause des « migrants », mais participe d’une campagne politicienne qui ne dit pas son nom.
La relance de la guerre froide, qui est à l’œuvre, cloue au pilori la Biélorussie et son président autocrate, pour mieux faire oublier celle de l’OTAN et de l’Europe, qui de la Turquie à la Syrie, en passant par la Lybie à la Pologne, avancent masqués.
Quant aux « réfugiés », l’indécence est à son comble. Alors que la Méditerranée est transformée en cimetière, les institutions européennes ont une responsabilité écrasante dans le verrouillage des réfugiés, fuyant la violence, la haine, la faim, l’esclavage, souvent issus des guerres, dont l’Europe et les pays riches sont parfois à la source.
De la captation des ressources premières à la vente d’armes, France en tête, aux pays belligérants, des multinationales comme Lafarge, qui n’a pas hésité à négocier avec Daesch, les dirigeants politiques européens ont le « cul sale ».
Bruxelles annonce aujourd’hui que l’Europe va renforcer les sanctions contre la Biélorussie. L’OTAN et les Etats-Unis lancent des exercices militaires en mer Noire. La Pologne va bâtir un mur de 400 km sur la frontière. De qui les migrants sont-ils les otages ?
Au bout du bout se sont les peuples qui trinquent ! Ce sont les valeurs de solidarité humaine que des boutes feux déchirent.
Heureusement que la lumière portée, par ceux qui refusent ce monde de haine et de l’enfermement, ne baisse pas pavillon.
Section PCF de Sète
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