Les pigeons qui ont été trompés par ce système très sophistiqué sont issus d' Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, au Japon, Norvège, Chine et en Grande-Bretagne. "Nous ne pouvons pas accepter que des gens paient pour avoir des tickets et ne les reçoivent pas", s'est désolé Gerhard Heiberg, membre du comité exécutif du CIO. Belle mais vaine indignation. Le CIO et le Comité olympique américain ont porté plainte vendredi devant un tribunal de Californie contre au moins six sites internet, accusés de revendre des billets falsifiés ou non existants.L'addition pour certaines victimes de la supercherie est parfois très importante. Un avocat américain a affirmé avoir perdu 12.000 dollars à cause de cette fraude. Un autre internaute aurait, quant à lui, dépensé 57.000 dollars. Malgré la plainte déposée en fin de semaine dernière par le CIO, un des sites incriminés, www.beijingticketing.com, fonctionnait parfaitement lundi. On pouvait s'y procurer des billets pour de nombreux événements, y compris pour la cérémonie d'ouverture de vendredi, moyennant la modique somme de 2.150 dollars. Le site, visiblement très sérieux, utilise le logo officiel des Jeux, fournit un numéro de téléphone à Londres - qui sonnait dans le vide lundi - et une adresse postale à Phoenix, aux Etats-Unis.
Enfin,certains se sont entendus dire qu'ils pourraient retirer leurs tickets dans des guichets à Pékin. Belle balade en ville .Tous les arnaqués peuvent se réunir place Tien Han Men et pousser une énorme gueulante collective et s'offrir un séjour cette fois gratos dans une geôle chinoise première classe
