Le délire nuit gravement à la connerie et l'intelligence ne nuit pas à la rigueur.

Par Laurent Baraou

Ce dimanche premier juillet 2007 nous festoyons chez l'ami THE (prononcer Ze). Les trois premiers vins sont servis à l'aveugle et je dis beaucoup de bêtises, néanmoins je gagne au Trivial Poursuit des Vins et perds de peu au tennis de table (mais THE fut un champion en d'autres temps).

Domaine Weinbach Clos des Capucins Riesling Schlossberg 2004 Alsace Grand Cru (12%)

Servi en bouteille. Nez d'infusion (verveine) légèrement minéral (granit). Bouche riche en matière, herbacée et muscatée (?!), avec des notes de pomme en finale.

Delas La Landonne 1998 Côte Rôtie (13%)

Servi en carafe. Nez de bois exotique, de vanille, de réglisse, de cassis, avec quelques notes mentholées et terreuses. Bouche riche en fruits et en tannins, corsée, sur des notes de cacao amer et de bois grillé. Bon équilibre, toutefois le fruité semble trop évolué pour un 98.

Olivier Guyot Clos de la Roche 2003 Clos de la Roche Grand Cru (14%)

Servi en carafe. Nez frais, légèrement herbacé et épicé (clous de girofle). Bouche florale, évoluée, densité et équilibrée.

Château Laroque Jeux d'Ambre et de Lumière Haut Montravel (11%)

Servi en bouteille. Arômes de tarte tatin, de noisette, de miel, de moka et de coing. Bouche pleine, légèrement oxydée, un peu déséquilibrée mais d’une bonne intensité.

Un cigare (Montecristo #3 très adapté à mon palais de fumeur occasionnel),

un whisky, un Trivial Poursuit (des vins) et une partie de Tennis de Table (perdue 5 sets à 3) ;

voilà un mois de juillet qui commence fort.

Faire semblant de fumer nuit gravement à la censure !