Avant d’être un agent, Nicola Riopel a d’abord été un gardien de but qui a connu du succès. À 18 ans, son brio lui a permis de participer au camp d’entraînement des recrues du Canadien de Montréal. Au terme du camp, l’organisation du CH le retourna dans le junior. Trevor Timmins lui demanda d’aller gagner des parties d’hockey, un tournant dans sa carrière.
Son expérience hockey lui aide à comprendre les joueurs
À son année de 19 ans à Moncton dans la LHJMQ, Nicola connut une année du tonnerre. Il termina avec une moyenne de buts accordés de 2.01 et un taux d’efficacité de .931; des records qui ne seront battus que la saison dernière pendant l’année COVID. Ses performances lui avaient permis de mettre la main sur le trophée Michel-Brière du joueur par excellence dans la LHJMQ. Mieux encore, les Flyers ont fait de lui leur choix de 5e ronde, 142e au total, c’était à l’été 2009.
À 20 ans, il débuta la saison dans la Ligue Américaine à Adirondack jusqu’à la période des fêtes, avant d’être appelé en renfort avec les Wildcats de Moncton. L’organisation des Flyers lui promettait 250 000$, s’il gagnait la coupe et ce fût chose faite. Cependant…
« Mon agent m’appelle et me dit, j’ai une bonne et mauvaise nouvelle. Il me dit que les Flyers m’offraient un contrat, mais à deux volets…Ligue Américaine et ECHL. Il me raconte que vendredi, ils lui ont laissé un message comme quoi, ils m’offraient trois ans et un contrat de la LNH. Mon agent n’avait pas de réseau à son chalet pour prendre l’appel. Le dimanche, les Flyers le rappellent pour dire qu’ils ont finalement signé un certain gardien russe Sergei Bobrovsky à ma place et qu’à moi, il m’offrait Ligue Américaine et ECHL. J’ai parti à brailler dans le restaurant. »
Nicola Riopel
Il joua par la suite deux saisons dans la ECHL et un peu dans la LAH, avant de tenter l’aventure en Europe. C’est lors de son année en France, qu’il a commencé à se représenter lui-même, au lieu d’avoir un agent.
Représenter ses joueurs de la même façon qu’il aurait aimé l’être
Un jour, alors qu’il était encore joueur, un de ses bons amis, Étienne Lafleur, l’a approché pour sonder son intérêt de s’associer, unir leurs forces. Il n’y avait qu’une seule condition, Nicola devait pouvoir représenter ses joueurs de la même façon qu’il aurait aimé l’être.
« Souvent j’allais à une partie à l’extérieur. J’enlevais mon équipement et j’allais dans le bureau de l’équipe adverse pour rencontrer la direction à cause d’un de mes joueurs. »
Nicola Riopel
C’est là que le déclic s’est fait. Alors dans l’organisation du Lightning de Tampa Bay à 29 ans, il a réalisé qu’il était temps de passer à autre chose et de tourner la page sur sa carrière de gardien de but. Il allait représenter des joueurs à temps plein.
Quand un des joueurs de Nicola Riopel, comme Xavier Bernard, Michael Horth, Mathis Lacroix-Goulet, joue un bon match, ou qu’il reçoit une distinction, l’agent ne manque pas de le souligner sur ses réseaux sociaux et sur ceux de Propulsion, son agence sportive; une belle initiative qui met en valeur ses joueurs. Des dires de l’agent, c’est toujours motivant de se faire souligner ses bons coups.
Dans son parcours, il y a des choses que Nicola a aimé, mais des choses qu’il a moins aimé. Ce sont ces choses qu’il voudrait faire différemment. La proximité et l’accessibilité sont des aspects qui sont importants pour son agence. En tant qu’ancien joueur, il est bien placé pour les comprendre…car il a passé par le même chemin.
Pour écouter l’entrevue complète avec Nicola Riopel:
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