Quatrième de Couverture
À dix-neuf ans, Lastyanax termine sa formation de mage et s’attend à devoir gravir un à un les échelons du pouvoir, quand le mystérieux meurtre de son mentor le propulse au plus haut niveau d’Hyperborée.
Son chemin, semé d’embûches politiques, va croiser celui d ‘Arka, une jeune guerrière à peine arrivée en ville et dotée d’un certain talent pour se sortir de situations périlleuses. Ça tombe bien, elle a tendance à les déclencher…
Lui recherche l’assassin de son maître, elle le père qu’elle n’a jamais connu. Lui a un avenir. Elle un passé.
Pour déjouer les complots qui menacent la ville sans vent, ils vont devoir s’apprivoiser.
Mon avis
Tout oppose Arka et Lastyanax : caractère, parcours, aspirations, culture… Et pourtant, le destin les rassemble dans une aventure contre vents et marées (ouuuh dans une « ville sans vent » huhuhu) qui pourrait bien rebattre les cartes de leur monde respectif. Élève et mentor seront amenés à échanger leur rôle au fil des épreuves, tissant un lien touchant entre eux.
J’ai lu ce tome assez vite durant mes congés (il y a fort fort longtemps, mes souvenirs sont donc un peu flous), aidée par l’intrigue politique et le rythme assez bien maîtrisé de l’histoire.
La Ville sans Vent dépeint un décor magique, fabuleux, en mouvement tout en ayant l’air d’être figé dans le temps. Hyperborée est comme une fragile boule à neige : protégée de l’extérieur mais dont la moindre secousse peut entraîner la chute si elle n’est pas vite maîtrisée. Et cette secousse, c’est Arka, jeune fille de tout juste treize ans qui cherche les clés de son passé dans cette ville magique. C’est en affrontant un futur incertain, aidée de Lastyanax, jeune mage un peu perdu dans les tumultes de la cité, qu'ils vont tout faire pour sauver Hyperborée.
Si l’histoire n’a rien de novateur et est même assez prévisible, j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture. J’aime découvrir de nouveaux mondes et celui-ci est particulièrement bien décrit, l’autrice nous offrant de superbes images à travers ses mots.
J’ai aussi beaucoup apprécié voir une relation fraternelle se nouer entre les deux héros : on laisse enfin de côté la traditionnelle romance qui sert d’excuser à leur lutte pour un lien plus complexe à construire mais avec surtout plus de charme. Et c’est évidemment le gros point positif de ce livre, ce petit plus qui fait que je n’ai pas eu à lever les yeux au ciel à cause des personnages : c’est quand même bien agréable pour une fois !
Même si l’intrigue n’est pas novatrice, elle se laisse tout de même apprécier et la fluidité de l’écriture d’Éléonore Devillepoix y est pour beaucoup.
La Ville sans Vent est un premier tome jeunesse très sympa à lire, avec une mention spéciale pour le caractère tout feu tout flamme de la jeune Arka qui a tout pour nous plaire et nous faire rire.