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Il n'y a pas que la Covid dans la vie

Publié le 30 décembre 2021 par Francisrichard @francisrichard
Il n'y a pas que la Covid dans la vie

Depuis deux ans le monde occidental vit en fonction de la Covid-19. Que ce soit par incompétence ou par volonté délibérée, ses dirigeants ont fait perdre une par une aux populations les libertés individuelles qui lui ont pourtant permis d'arriver à un niveau de développement inédit depuis le début de l'humanité.

La France ne se distingue pas des autres pays. Aujourd'hui la propriété de soi et la propriété des biens honnêtement acquis sont remises en cause par la perte de ces libertés de circuler, de travailler, de se réunir et de s'exprimer, tout cela sous un fallacieux prétexte sanitaire qui est en réalité politique.

Il n'est pas question de nier l'importance des épidémies successives dues aux différents variants, mais force est de constater, comme le soulignait Stephen Davies dans le livre collectif Les défis de l'après-Covid, publié par l'Institut Libéral, que pour les infections virales, l'infectiosité et la gravité sont inversement proportionnelles.

Les deux courbes des cas et des décès dus au Sars-Cov2 en France sur toute la période jusqu'à ce jour le montre très clairement sans qu'il soit besoin de faire de commentaires:

Il n'y a pas que la Covid dans la vie
Il n'y a pas que la Covid dans la vie

Il ne faut donc ni minimiser ni exagérer la pandémie. Or exagérer, c'est ce que font les dirigeants pour justifier des mesures de plus en plus restrictives des libertés. Comme ils ont lâché la proie des remèdes pour l'ombre des vaccins (voir mon article du 18 février 2021), ils n'ont de cesse d'obliger les populations à se faire vacciner.

Pour leur faire accepter cette thérapie expérimentale qui n'a pas tenu ses promesses (Tous vaccinés, tous protégés), ils ont imposé le pass sanitaire et imposeront, bientôt, le pass vaccinal, qui sont des mesures politiques et non pas sanitaires puisque ces prétendus vaccins1 n'empêchent ni d'être contaminé ni de contaminer, s'ils protègent partiellement.

La dernière trouvaille des dirigeants est de culpabiliser les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner en propageant une fausse nouvelle. Les non-vaccinés occuperaient indûment des lits de soins critiques dans les hôpitaux. C'est du moins ce que prétend la DREES, Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, du Ministère de la santé.

Pour y parvenir, cet organisme opère une règle de trois à partir du nombre théorique de 86% de vaccinés chez les plus de 20 ans. Alors que, au cours des trois derniers mois, sur 100 lits en soins critiques, 15 patients sont identifiés Covid-19, que 3 ne sont pas venus pour cette affection, mais que 6 vaccinés et 6 non-vaccinés sont venus pour cela, il y aurait neuf fois plus d'entrées en soins critiques parmi les personnes non-vaccinées... 

Dans un article paru dans le numéro 587 de Mars 2021, de la revue Population & Sociétés de l'INED, Institut national d'études démographiques, se trouve une figure sur les nombres de décès hebdomadaires attendus et observés d'août 2014 à février 2021, qui relativise l'épidémie de Covid-19 en France et montre qu'auparavant la vie continuait en dépit de grippes meurtrières:
 

Il n'y a pas que la Covid dans la vie

Il n'y a pas que la Covid dans la vie. Il y a d'autres virus à combattre et à continuer de combattre, et notamment le VIH, le virus de l'immunodéficience humaine. L'OMS lançait d'ailleurs une campagne le 1er décembre dernier et rappelait que, dans le monde, 37,7 millions de personnes vivaient avec, qu'en 2020, 680'000 en étaient mortes et 1'500'000 en avaient été infectées.

Aux États-Unis, la recherche continue tandis qu'en Europe occidentale, elle semble sommeiller. C'est ainsi que la BBC annonçait que la Food and Drug Administration des États-Unis a approuvé lundi 20 décembre une injection [de Cabotégravir, CAB-LA] destinée à prévenir l'infection par le virus responsable du sida, la première de ce type au monde.

Puissent ceux qui ne se rendent pas compte que l'État, qui veut s'occuper de la vie des Français dans ses moindres détails (santé, éducation, recherche, etc.), ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard et comprendre qu'il est le problème et non pas la solution à tous leurs maux et que, en se passant de lui, c'est-à-dire en étant libres, ils pourraient bien mieux vivre.

Francis Richard

1- Nul ne connaît leurs effets à moyen et long terme.

Publication commune avec lesobservateurs.ch


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