Magazine

Carte postale 10/10 et Bonus

Publié le 26 décembre 2021 par Alexcessif

Résumé: les rêves sont des acomptes sur  la réalité

Vendredi 13 Septembre 202 ?–Gare de Lyon.

 La crise sanitaire est terminée, on se déplace sans masque, il y a de nouveau des pianos dans les gares. Le train pour Annecy part dans quelques minutes. Elle achète un livre et fredonne l’air de Jonasz que joue un inconnu sur le piano SNCF.

"... Dites moiDites moi même qu'elle est partie pour un autre que moi Mais pas à cause de moiDites moi ça Dites moi ça

Dites le moi"…

Sa main a choisi au hasard. Elle reconnait le nom de l’auteur sur la couverture. C’est l’homme qui joue du piano en ce moment.

C’est le randonneur au chapeau prune à large bord qui l’attendait dans la grimpette de la Mourade, un jour de juillet 2019.

Justine se dirige vers son train sans se retourner.

Un peu émue …

   ––––

Carte postale 10/10 et Bonus



Code source

20 Avril 202?

- Comment-as tu fais cette fois ci ?

- Je te retourne la question !

G. est mon agente littéraire. Notre rencontre a changé ma vie, je lui devais bien de changer de peau. Elle "m’a" obtenu le Femina pour "Champion chéri !" et le Renaudot pour "A la poursuite de Stevenson". Pour "Fin de chantier" elle "m’a" ouvert les portes de chez Grasset et "je" suis dans la sélection du Goncourt. Le Lemaitre* se vendrait mieux que le Tesson qui s'était mieux vendu que le Beigbeder. Sa question est légitime. Mon ancienne carcasse avait tenu deux mois comme prévu. Mes interrogations était aussi fondées que sa curiosité. Comment avait –t’elle manœuvré?

- Toi d’abord !

- Comme d’habitude : j’ai changé de peau. Une ligne de code dans la matrice, rien de plus. A toi !

- Tu es un mystère pour moi! Comment fais-tu pour être toujours au bon endroit au bon moment? Le Breton a aimé les discours de campagne que tu as écris pour son candidat. Il a su que j'étais ton agente, le reste a suivi ...

Le "Breton" ! Son OPA sur le monde de l’édition avait réussi. Ainsi que la précédente sur les médias. Sacré  Vincent*.  Il décide! Pluie ou soleil, la météo n'a plus qu'à exécuter. Depuis Cancale, sur le GR 34, dit des douaniers, nous avions marché entre la pointe du Groin et Saint Malo et nous avions fait assaut de mythomanie. Il affirmait que la presse française lui mangeait dans la main, il en rajouta en affirmant qu'il en serait bientôt de même pour les éditeurs, je surenchérissais avec une carrière d'écrivain- sans préciser qu'elle en était au stade fœtal- . Nous rîmes de conserve et prolongeâmes notre amitié entre Lorient et Groix, lui en tirant des bords et moi en gerbant mon plat de raviolis sur le pont de son rafiot. Le chemin nivelle les inégalités, sociales, physiques,  générationnelles, les affinités se renforcent sans que l'on sache à qui on a affaire,  le hasard fait la pluie et le beau temps. Sur ce chemin de contrebande Vincent* était le douanier et moi le fraudeur, mais qui était la prise?

- Oui, mais il a perdu objecté-je "oubliant" de répondre à la première partie de sa question

- Il n’était pas prévu qu’il gagne. Le président à vie est en place. Ce n’est pas pour le remplacer tous les 5 ansqu’il a choisi un jeune. T’as oublié la recette ? Le libre arbitre. Il est indispensable de laisser un choix

- Oui. Pourtant cette fois-ci le leurre a bien failli l’emporter

- Tes punch lines y furent pour beaucoup. C’est pour cette raison que Bollo te neutralise...

Elle a le sens du timing: le mot "neutralise" est réglé sur le chèque de l'à valoir qu'elle me tend

- ... Personne ne veut plus se risquer au ridicule. Puisque nous en sommes à élire l’employé du mois, autant prévoir la prochaine affiche : Macron/Pascal Praud. Carrément !

- Ca va se voir, non ?

- Pas plus que le dernier match "démocratique". C’était bien un écrivain en tournée dans le rôle du méchant qui a fait le job. Tiens, ça me fait penser à toi. Tu pourrais te présenter …

- N’y pense même pas !

- Dommage, on économiserait le ghost writer

- Epargne-moi ton politicaly correct, ce n'est déjà plus tendance

- Tu es trop blanc pour que je t’appelle "nègre"

-Je préfère largement être l’employé du mois catégorie littéraire

- Bien sûr ! Un quart d’heure de célébrité chez Busnel contre Le Château. T’es en train de me la faire à l’envers

- Pas du tout !

- Ne me prends pas pour une dinde. Tu pourrais entrer dans la peau d’un aigle, un chat ou d’une femme. Si tu cherches obsessionnellement à conserver une enveloppe humaine présentable c’est que tu rêves encore à...

- Un chat, j’y ai pensé. La dégaine, la souplesse, l’agilité. Je me souviens de Romeschka. La dextérité. Elle savait se servir d’un clavier mieux que moi digresse-je … J'ai failli ajouter que c'est la chatte qui écrivait à ma place mais ça commençait à faire beaucoup

- ... Justine !

- Justine ? Oubliée ! Pour le chat et l’aigle c’est le régime alimentaire qui m’a empêché. Et puis, j’ai été une femme le temps d’un orgasme.

-Et…

-Trop puissant, tantrique, gênant, dérangeant, asservi. Ma partenaire s’en trouva aussi interloquée que moi. Ma virilité en a pris un coup … sans jeu de mot.

- Hors le script pénétration/éjaculation, t’es perdu

- Pas de méprise, j'en suis sorti sans dommage

- Le corps oui, mais l'âme marquée au fer rouge, apparemment

G. s’est levée, a fait quelques pas vers le divan, irritée, à la recherche d’une vrai clope elle s’empara de son ersatz électronique. Smoking, no smoking ? Fauteuil ou canapé ? Quel choix fera-t-elle ?

- C’est pour cela qu’il t’a fallu prouver ta virilité en urgence avec une malheureuse de passage larguée sans explications, c’est ça ?… Justine a cru en toi plus que toi-même. Elle t’a confié une part précieuse de sa … confiance puis t’a rendu ta liberté. Mais tu n’es pas tenu de construire ton émancipation sur des cadavres

Une diversion, vite !

- Tu sais, le libre arbitre n’existe pas

- De quoi parles-tu ?

- Le choix ! Le jury du Drouant, t’es sûre que c’est joué ?

- Ce sont des "obligés". Bollo signe les chèques, distribue les médailles, donne les jetons de présence d’un paquet de conseils d’administration. Les titresronflants, les honneurs sont plus efficaces que la corruption directe trop tapageuse. C’est le webmaster.

   Je gagne du temps. Je meuble le silence comme on dit chez Ikéa. Je crois que je sais que je suis sûr que selon le siège qu’elle choisira débutera une séquence qui pourrait se terminer par "embrasse-moi !".  Elle sait que je ne suis pas à l'aise avec la station debout. Je la regarde bouger, expirer, parler, décider

Je relance de dix  comme ça pour voir

- Sans doute comptes-tu sur la signalétique pour les orienter ainsi que sur les chemins. Mais ils peuvent se mettre en danger "comme ça, pour voir"

- Le monde des machines n’est pas comme le tien. Ce n’est pas à l’heure des pantoufles et des banquets que les Drouandvont improviser dans la transgression, il n’y a pas de dessert dans cette impasse.

- La chaine de la décision est parfois aléatoire, un trope peut en cacher un autre… risquais-je

- Tout se décide en amont, la "décision" est une conséquence. Le jugement est asservi à un biais cognitif induit par des présupposés qui reposent eux même sur une disponibilité préalable d’informations filtrées et synthétisées en interne par nos communicants. Tu as fait partie de l'équipe, sans cela tu ne serais pas là. "On" contrôle le verbe et l'image avec des breloques. Le talent n'a rien à voir, ce n'est qu'une anomalie! Comme ces injonctions hormonales que tu prends pour des sentiments

- Dis le moi plus simplement

- Regarde ton personnage : quand il a "choisi" le chemin, il obéissait à une séquence de causes et d’effets conduisant à des options par défaut. Dans la certitude du bon "choix" l'esquive était la causalité. Chaque fuite restaurait les bugs qui l’avait dévoyé. 

- La matrice ?

- Le subconscient !

Je la regardais se mouvoir dans la pièce. Une âme saine dans un corps sain. La décrire était inutile. Elle était au delà des mots, féline, sobre, inaccessible, rare. L’hyperbole devenait euphémisme la concernant. De l’or liquide bruissait dans ses veines, on la sentait prête à se passer d’un homme et dans la seconde en prendre un juste parce qu’une nuit sans danser est une nuit perdue. Et garder son âme intègre. Elle avait ce pouvoir de plaire juste en respirant le même air que vous, sans se donner la peine de séduire à sa façon extraordinaire d'être ordinaire. "L'élu" mettrait du temps à s'en remettre. Il se prendra le chou à tenter de retrouver l'instant magique qui a transmuté le plomb en or. S'imaginer, sans  y trouver la moindre crédibilité, d'avoir eu un éclair de génie pile à l'instant où passait la pierre philosophale, l'illusion de s'en saisir puis se morfondre. Les hâbleurs et les penseurs sont de piètres amants. Ils s'éloignent de leur animalité au mauvais moment. Elle  était tout simplement de celles qui savaient accorder de l'importance à un instant. Elle n’était pas à la portée de toutes les bourses (celles du commerce équitable) !

- Je reviens à ton personnage. On lui a vendu une carte postale, une bande annonce : Chemins de Compostelle, chemins à gogos, sac à dos et pèlerinage mystique, aventure et compagnie. Il "choisit" la voie de Tours au départ de Chartres parce qu’il ne voulait surtout pas se retrouver sur "Le" Stevenson ? Bug dans la matrice. Que du goudron ! Des bagnoles,  pas un seul pèlerin ! Reset. Il "décide" d’aller sur un chemin connu pour ses cailloux pour l’avoir parcouru quatre ans plus tôt. Celui où il ne voulait pas aller, l’innommable que son subconscient empêchait de verbaliser. C’est au bout de quelques jours de marche que son esprit s’éveilla : il était à l’endroit du clash avec "sa" Faustine. Une part de lui a dupé l’autre. Dans quelle strate du conscient ou du subconscient ? Bug, reset, redémarrer programme. Une boucle du temps et … Justine  Tu connais la suite. Mais il ne saura jamais qui a décidé quoi et si c’est bon pour lui avec un leurre à la clé : l’avatar Isabelle*, son dieu et son projet n’étaient là que pour le rassurer. Il  a suivi toutes les pistes en confiance persuadé qu'il  devait tout au hasard et rien au destin.  Comme un rat de laboratoire ...

Un chat noir traversa le labyrinthe poursuivant le rat. Je me senti soudain prêt à abandonner ce concept de l'alter féminin d'exception désuet qui s'accrochait comme un chiendent au prétexte de continuer à tracer sur des gazons maudits. J'étais l'enfant qui voit son daron sous la barbe du père Noël. La seule alternative vivace et possible d'une Justine remplaçable résidait quelque part impasse de l'inconcevable . Une impasse où je n'avais nulle envie d'aller.  

...T’en fais pas pour ton Goncourt, je n’aime pas les perdants

Elle a choisi le canapé !

- Embrasse-moi !

* 19 avril 195?

* les noms ont été ...

Le visiteur. Dieu psychanalyse Freud ignorant psychanalyser Dieu. Rencontre imaginée par Eric Emmanuel Schmitt. En dessous de "Dialogue entre un prêtre et un moribond" pour le texte mais la prime du spectacle vivant va à la pièce

                                                  enFIN

Carte postale 10/10 et Bonus

Théâtre Rive Gauche


Documentation(s) annexe 1

Source "Les enfants célèbres de l’histoire"

"Alexis Nikolaïevitch Romanov est né le 12 août 1904 à Saint–Pétersbourg, capitale de la Russie.

A l'annonce de sa naissance, trois cent coups de canon retentirent en l'honneur de l'héritier du trône des Romanov.
Son père Nicolas II est le Tsar de toutes les Russies et sa mère, la Tsarine Alexandra Feodorovna ne lui avait donné jusqu'à ce jour que quatre filles.
Aussi, en ce jour d'été 1904, la famille impériale est comblée.
Un baptême grandiose est organisé et des fêtes sont données dans tout le pays. Mais quelques mois après sa naissance, le petit tsarévitch semble atteint du mal héréditaire qui frappe la famille de l'impératrice.
L'hémophilie est une affection transmise par les femmes qui touche les enfants mâles en provoquant des hémorragies internes ou externes. Les médecins sont impuissants car il n'existe à l'époque aucun traitement contre cette maladie souvent mortelle.

Le tsarévitch grandit dans la douloureuse expérience de la souffrance. Sa mère se sentant coupable se réfugie dans la prière et dans une foi mystique.
C'est en désespoir de cause qu'elle fait appel à un moine guérisseur du nom de Raspoutine qui lui seul semble soulager l'enfant.
Etre débauché et illettré, Raspoutine conquiert ainsi la confiance du couple impérial sur lequel il a de plus en plus d'influence même quand il s'agit des affaires de l'empire.
Alexis malgré la maladie fait l'apprentissage de son métier de futur souverain auprès de son père et de ses professeurs.

C'est ainsi qu'à 10 ans lorsque la première guerre mondiale éclate, il parcourt le front avec le Tsar et rend visite aux soldats blessés.
Mais les défaites militaires se succèdent et les mauvais conseils de Raspoutine contribuent à dresser le peuple russe contre ses dirigeants.
Le Tsar est renversé en février 1917. La famille impériale est bientôt exilée en Sibérie, puis à l'Est de l'Oural dans la ville d'Iekaterinbourg.
Alexis y subit les vexations et les grossièretés des soldats chargés de surveiller les Romanov.
Les communistes qui ont pris le pouvoir craignent qu'une armée contre révolutionnaire ne tente de délivrer le Tsar.

Dans la nuit du 17 juillet 1918, le Tsarévitch, ses parents et ses sœurs sont massacrés dans le sous–sol de la maison Ipatiev.
Ainsi s'achève la vie émaillée de souffrance d'Alexis Romanov juste avant sa quatorzième année.

En 1990, les corps de la famille impériale ont été retrouvés et exhumés. Mais ce n'est qu'en 2007 que seront retrouvés les restes du Tsarévitch et de l'une de ses sœurs, Maria.
L'Église orthodoxe russe a canonisé la famille impériale, et le tsarévitch est vénéré le 17 juillet sous le nom de Saint–Tsarévitch Alexis.

   ----

Documentation(s)annexe 2

  Vademecum

Texte trouvé dans une église de Baltimore. Auteur(e) inconnu(e)

"Allez tranquillement dans le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bon termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant, ils ont aussi leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personnes: vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle: c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe, plusieurs individus recherchent les grands idéaux et surtout la vie est remplie d'héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus, ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule comme il le devrait. Soyez en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui et quels que soit vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie la paix dans votre âme. Avec toutes les perfidies, ses besognes laborieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d'être heureux."

N’oublions pas le classique, en VO c’est plus mystérieux :

If

 by Rudyard Kipling

If you can keep your head when all about you are losing theirs and blaming it on you,

If you can trust yourself when all men doubt you, but make allowance for their doubting too;

If you can wait and not be tired by waiting, or being lied about, don’t deal in lies, Oor being hated, don’t give way to hating, and yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream—and not make dreams your master;

If you can think—and not make thoughts your aim;

If you can meet with Triumph and Disaster And treat those two impostors just the same;

If you can bear to hear the truth you’ve spoken twisted by knaves to make a trap for fools, or watch the things you gave your life to, broken, and stoop and build ’em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings and risk it on one turn of pitch-and-toss, and lose, and start again at your beginnings And never breathe a word about your loss;

If you can force your heart and nerve and sinew to serve your turn long after they are gone, and so hold on when there is nothing in you except the will which says to them: ‘hold on!’

If you can talk with crowds and keep your virtue, or walk with Kings—nor lose the common touch,

If neither foes nor loving friends can hurt you,

If all men count with you, but none too much;

If you can fill the unforgiving minute With sixty seconds’ worth of distance run, Yours is the Earth and everything that’s in it, And

Which is more

You’ll be a Man, my son!

Alors, tu seras une femme, mon fils

Remerciements (annexe 3)

Katia, Sobiewsky, Mireille, Ann, Adeline, Elisabeth, Célestine, Béatrice, Blandine, Emmanuelle, Carole, Sofia, Lucile, Luka, Laurence, Michèle, Ana, le chamane, Gégée On/Off, Pierrette et Charles, Guy-Edmond, Serge Kruger pour la page 93, Stéphan, Robert Lewis Balfour Stevenson etc…

Et Laurent et Jean-Luc, Marie de Chartres Repro, Vanessa et Charlotte qui m’ont fait bonne impression ainsi que la rédaction du Journal Bacalan sa directrice de publication et le personnel de la Régie de Quartier Habiter Bacalan (RQHB). A-F D

Une lectrice a dit :

"Qu'est-ce qui peut bien me plaire chez un type qui raisonne et déraisonne? 

Un mec qui fait chier le monde avec son projet de bouquin sur lequel il galère et lutte ...pour le "sortir" alors que le reste de la planète a juste autre chose à foutre? Ce même gars qui vendrait n'importe quoi à n'importe qui tellement il inspire le vrai, et aussi le connard... Mais pas n'importe lequel.

Ici, on parle du connard assumé, celui qui heurte, sans jamais le vouloir, qui trace, parce qu'il le faut, qui avance en oiseau blessé mais finalement, qui nique toujours les autres, parce qu'il a l'allure du guépard et qu'il veut le bien. Alors que ceux qui l'aiment le suivent. Il avance et je l'observe. J'aime ce spectacle sauvage. Car quand l'animal se pose, il dégage une tendresse infinie. La bienveillance. L'amour.

Et face à lui, j'ai envie de céder tout ce que j'ai de plus tendre. Lui donner la force et le courage de repartir."


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Alexcessif 80 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte