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Grande étude d’environnement dans les régions viticoles : le risque encouru par les populations

Publié le 03 janvier 2022 par Internetcommunication @AgenceToulouse

C’est vrai ! Les pesticides sont toxiques pour les personnes qui les manipulent. Mais ils présentent aussi des risques non-négligeables pour les personnes qui habitent à proximité immédiate des régions viticoles tout au long de l’année.

Des irritations et des problèmes respiratoires

D’après de nombreux témoignages, les pulvérisations de pesticides peuvent effectivement occasionner des irritations et des problèmes respiratoires. Non seulement elles piquent les yeux, le nez et la gorge, mais elles donnent aussi mal à la tête et elles provoquent des gênes respiratoires.
La plupart des gens qui se plaignent vivent près de vergers et à proximité de vignes. Et ils présentent presque tous les mêmes symptômes, notamment les enfants, les seniors et les personnes sensibles.
Il fut un temps où les spécialistes avaient même cherché à vérifier si les pesticides avaient des risques à plus long terme pour le voisinage. Mais ils n’avaient pas encore les moyens de prouver que ces produits pouvaient être sources de cancer ou d’autres maladies graves. Aujourd’hui la science a montré que ces pesticides étaient la cause de nombreux dangers pour la santé. D’où un certain engouement pour la vigne sans pesticide, et une production de vins naturels qui comble les adeptes du bio et ceux qui se soucient de leur santé.

Des substances volatiles et toxiques

Le problème avec les pesticides est le fait qu’ils se dispersent dans l’air. Comme la chercheuse Ghislaine Bouvier le précise : « Ces substances volatiles se dispersent dans l’atmosphère sur des kilomètres. Des mesures de qualité de l’air montrent des niveaux de pesticides plus élevés en zones d’épandage et lors de traitements ».
C’est pour cela que les personnes les plus concernées sont celles qui habitent près des cultures et des vignes traitées par des produits phytosanitaires. Celles-ci respirent un air chargé en molécules toxiques.

Des mesures jugées trop légères

Des mesures ont déjà été prises dans les régions viticoles qui utilisent des pesticides pour produire du vin. En fait, les viticulteurs vaporisent désormais les pesticides en dehors des heures d’ouvertures des écoles et des établissements de proximité. Et ils préviennent ces derniers un jour avant pour qu’ils s’y préparent et prennent des précautions pour protéger les élèves et les salariés.
En plus de l’adaptation des horaires de pulvérisation des pesticides, les responsables sont aussi tenus de planter des haies pour limiter la propagation des molécules toxiques dans l’air et pour respecter les termes de la loi du 13 octobre 2014.
Toutefois, il convient de noter que jusque-là, rien n’est encore prévu pour les habitations. Il n’y a pas de distance minimale à respecter par les agriculteurs entre les domaines à traiter avec des pesticides et les maisons des habitants. Les seules protections prévues sont : ils n’ont pas le droit de pulvériser des pesticides quand le vent souffle à plus de 19 km/h et il leur est interdit de faire des épandages aériens.

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