Au fil de l’actualité…Stationnement et circulation ou la stratégie du conflit !

Le Sète.FR de janvier 2022 nous livre un dossier, qui en matière d’aménagement en dit long sur les difficultés rencontrées par François Commeinhes et sa majorité qui ont imposé par la force, un parking souterrain en lieu et place de la place Aristide Briand.

Les centaines d’habitants adhérents au collectif Bancs Publics et les plus de six milles pétitionnaires, qui ne veulent pas de ce projet pour lequel ils n’ont jamais été consulté n’y associer, sont déjà plus nombreux à ce jour que ceux qui ont voté au 1^er tour des municipales pour la liste Commeinhes.

L’existence grandissante de cette mobilisation citoyenne qui ne cesse de grossir a conduit la majorité municipale a utilisé son journal, qui est financé par tous les contribuables, à mentir d’une manière éhontée sur la réalité de ce projet et ses conséquences.

Ce que vous ne trouverez pas dans le Sète.FR, c’est que la ville s’apprête à démolir le kiosque, à arracher les arbres et déménager l’existant sans aucune autorisation légale, sans respect du PLU, ni des règles d’urbanisme, avec un permis qui n’est pas instruit.

L’illégalité François Commeinhes sait faire, c’est la première fois dans l’Histoire de notre ville qu’un maire en exercice est condamné par la justice à 10 mois de prison avec sursis pour délit de favoritisme.

Ce que le Sète.FR ne dit pas, c’est que le parking Victor Hugo, sitôt ouvert, à son 2^ème niveau déjà inondé par les infiltrations et à ce jour inaccessible aux usagers.

Ce que le Sète.FR cache, c’est l’importance du préjudice commercial et de vie du centre-ville durant la période des travaux. Les indemnités promises aux commerçants seront loin de couvrir trois ans d’inactivité et de perturbations ainsi que pour les riverains.

Le Sète.FR, ou plutôt ceux qui l’ont rédigé, mentent aux lecteurs quand ils affirment que le parking ne coûtera pas aux sétois.

Qui garantit les emprunts pour la société d’aménagement ? La ville et l’Agglo sur le budget financé par les contribuables. Qui remboursera ? Les usagers de la ville et de l’agglo, utilisateurs et riverains à qui on supprimera les places gratuites dans les rues de la ville.

Que d’argent public engagé, qui serait plus utile ailleurs, alors que durant 8 mois de l’année le parking du Canal, comme celui de Victor Hugo, aujourd’hui, cumulent des nombreuses places vides.

Oser décrire cette stratégie comme celle de l’apaisement est une « provoc » de plus pour cette majorité municipale.

Une seule chose compte, nourrir la promotion immobilière et les aménagements qui vont avec comme la multiplication des parkings payants en centre-ville.

Il semble bien aujourd’hui que la population sétoise est en train de prendre conscience, dans sa diversité, qu’il est hors de question de laisser les mains libres à cette gestion permanente de l’illégalité accomplie.

Section PCF de Sète