La privatisation du traitement des eaux usées en 1989, si elle a fait gonfler les profits, a transformé la mer et les rivières en égouts à ciel ouvert.
Selon une analyse du Financial Times, les investissements dans les infrastructures pour les eaux usées ont chuté depuis 20% depuis la privatisation.
Par fortes pluies, les compagnies privées peuvent procéder à des rejets afin d’évite l’engorgement d’un réseau d’égouts, datant souvent de l’époque victorienne et donc des remontées vers les bâtiments.
Plus de 5 500 rejets, sur l’année 2021 (fin septembre) ont été enregistrés, soit une hausse de 87,6% en un an.
Sous la pression de l’opinion publique, des usagers, des associations, l’Angleterre s’oriente vers une nationalisation des services des eaux usées, comme précédemment avec les services du chemin de fer.
23 décembre 2021 – Mis à jour par Martine Pauwels de l’AFP