Le jus Galliano

La bouteille de ce parfum est très belle. Du violine, du noir, une rose d’or. Les courbes féminines d’une femme. Le boîtier montre une femme de la Belle-Epoque, son maquillage est appuyé, elle est enroulée dans un chapeau et un voile. La femme-geisha gothique de John.
Le premier parfum de la star de la Haute-Couture à son propre nom, pour sa propre maison.
La sortie est prévue pour octobre et sera suivie par une ligne de cosmétiques. Le brief de la conception : “une fille cherche un parfum né d’une robe”. Le scénario : “cette fille jette une poignée de lavande et de bergamote d’Italie au fond d’un vieux sac, des lettres d’amour et des bas de soie. Elle porte des écharpes sur son corps élégant et ne sort jamais sans deux ombrelles. On ne s’attarde ni sur ses cheveux, ni sur ses gants de dentelles, ni sur sa poudre de riz.”
Donc, une fille Galliano, mystérieuse, excentrique, portera ce parfum “très femme” qui s’ouvre sur une note poivrée. Christine Nagel, le nez, a voulu capter ce qui fait l’univers de Galliano, les défilés, les ateliers. 48 matières ont été disséquées, musc, rose de Bulgarie, graines d’angélique, poudre pour que ce parfum nous donne l’impression de porter une poudre de riz chère à nos grands-mères. Parfum capiteux qui s’associe à l’idée de la couture selon Galliano.