Quelqu’un frappe à la porte. Il a faim, il a soif, il a froid. Il a chaud. Peut-être est-il pourchassé ?
Vous mettez un tour de clé supplémentaire et fermez les volets au cas où il tenterait d’entrer par la fenêtre.
Qui êtes-vous alors ? Je ne sais pas….
En tout cas, vous n’êtes pas un Homme.
Pour qu’il n’y ait plus de noyés en Méditerranée ou de moins gelés en Biélorussie, il suffit d’ouvrir nos portes.
Les millions investis dans la construction de murs, ou l’entretien des flottilles gagneraient à être investis dans des villages subsahariens, de manière directe et sans contrôle, pas offerts à des pouvoirs en place qui les détournent.
Bref la question n’est pas de surveiller les frontières, mais de les ouvrir…Ce qui n’est pas contradictoire avec une politique migratoire et une morale digne de ce nom.