Aux soirs d'Hiver,le ciel s'embrase, bousculant les certitudes, et ravalant nos prétentions.il s'accordeau plus que parfait;histoire d'oublier les bateleurs avec ou sans moteurinjuriant l'esprit du vent et ses odeursquand la chimie portée à son Zénith de la bêtisebooste les marchands de tapis.Mieux vaut en rire. Alors! Que vive le spectacle sans sa sociétéde baratineursà étiquettes
et recon-quéquettes au maitre étalon."Notre maison brûle et nous regardons ailleurs"déclamait un Jacquot de Corrèze (pour une fois bien inspiré)mais qu'en reste t'il aujourd'hui à notre petite échelle?quelques pitoyables m'as-tu-vu de cour de récré face à d'autres remugles d'époquesque l'on aurait voulu à jamais enterrer.
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z'avions (sans ailes) reçu ceci:Cher·e·s ami·e·s et soutien, En ce lendemain du 4ème anniversaire de l'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c'est avec une immense joie que nous vous annonçons que l'auberge des Q de plomb et la maison de Claude et Christiane Herbin au Liminbout sur la zad sont aujourd'hui propriété du fonds de dotation la terre en commun! (et re-toc!)
Et c'est bien grâce à vous et à l'audace dont vous avez fait preuve en faisant le pari de soutenir la construction des communs sur la zad que cela s'est avéré possible! Nous vous en remercions chaleureusement.
Avec cette entrée de la maison, de l'auberge, et des terres attenantes dans le pot commun, c'est tout le mouvement, et particulièrement la famille Herbin, qui prouve la force de la promesse tenue et de la volonté collective. Pour mémoire, rappelons-nous l’un des 6 points pour l’avenir de la zad écrits par le mouvement en 2015. Il voulait que les terres de la zad « soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres. »
L’alliance entre la famille Herbin, par l’usage de son droit de priorité à devenir propriétaire en tant qu’ancien locataire, et la terre en commun, par ses moyens structurels et financiers, permet donc d’ouvrir la porte à la propriété collective des terres et bâtis de la zad. Elle consolide en cela les multiples pratiques déjà en cours pour faire exister l’engagement du mouvement pour la construction d’un avenir commun dans le bocage.
La famille Herbin restera bien entendu habitante de la maison au Liminbout aussi longtemps qu'elle le désirera, et l'auberge continuera à vivre grâce à la structure associative qui en a la charge. Les modalités d’usages seront garanties par des conventions entre la terre en commun et les différent·es usager·e·s.
Pour autant, cette aventure ne s’arrête pas, loin de là ! Pour que ce pari puisse continuer de s’éprouver sur ce bocage, nous espérons que vous pourrez continuer de nous soutenir, à la hauteur de vos moyens ou en diffusant l'information sur l'existence de la terre en commun à vos proches.
Nous vous avions invité·e·s à venir pour célébrer cet anniversaire de la victoire mais la situation sanitaire nous a poussé·e·s à reporter ce moment dans l’espoir de le passer à vos côtés. Ce n’est donc que partie remise, on vous donne rendez-vous dans le bocage au printemps en souhaitant que vous pourrez alors nous y rejoindre physiquement.
D’ici là, prenez soin de vous et que 2022 nous mène... là où nous l’emmènerons !
L’équipe de la terre en commun
la terre en commun
www.encommun.eco
Les Fosses Noires
44130 Notre-Dame-des-Landes
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Toujours autant de monde à faire la queue devant le centre de dépistage
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble