Bonjour la blogo!
Premier article ciné de l’année, et il était bien logique que je l’offre à Matthew Vaughn et à sa joyeuse équipe d’agents secrets british déglingos!
En Belgique, The King’s Man n’est pourtant sorti dans les salles que le 5 janvier, ce qui m’arrange, puisque de cette façon, je peux le faire compter dans mes reviews 2022!

Comme d’habitude, il n’y aura aucun spoiler dans cet article. Enjoy!

Synopsis
Le Duc d’Oxford, Orlando, est un pacifiste dans l’âme, préférant rester passif et éviter les conflits. Mais pourra-t-il encore le faire longtemps lorsqu’une guerre d’une ampleur telle que le monde n’a jamais connu se prépare? Rien n’est moins sûr…

Manners maketh man
Kingsman, c’est la franchise que personne n’attendait réellement, mais qui est devenue un vrai plaisir dès la sortie du premier opus. De la classe à l’anglaise, des gadgets style James Bond, de l’humour, énormément d’humour, et du sang et du gore. Sans oublier cette façon si particulière qu’a Matthew Vaughn de filmer ses comparses.
Je pense réellement que personne ne s’attendait vraiment à ce que cette franchise devienne aussi incontournable, mais c’est avec un plaisir non-dissimulé que nous avons retrouvé nos faux tailleurs non pas une, mais deux fois. Après une suite un peu en-dessous du premier volet, Vaughn nous a proposé de revenir aux balbutiements des Kingsman, à leurs origines.
Et qui serais-je pour refuser un film ancré dans le début du XXe et la Grande Guerre? Une traitresse, voilà qui.
Ra-ra-rasputin…
Pour cette préquelle bien savoureuse, le réalisateur nous propose donc de rencontrer Orlando, Duc d’Oxford, ainsi qu’une joyeuse bande de faux invisibles, qui essayent tant bien que mal de contrer ceux qui agissent dans l’ombre et influencent les quatre grandes puissances en action pendant la Guerre: l’Angleterre (George V); l’Allemagne (Kaiser Wilhelm); la Russie (Tsar Nicolas II) et les US (Président Wilson).
Une occasion de (re)découvrir certains personnages historiques comme Mata Hari, Jan Janussen ou encore le fameux Grigori Rasputin qui, je pense, était le meilleur des vilains à mettre en avant dans les bandes-annonces.

Cette préquelle ne perd en rien l’humour et l’action qui a fait les beaux jours du premier Kingsman, même s’il est plus dramatique, plus introspectif, de par son environnement historique, notamment. Les plot twists sont pour la plupart savoureux, sauf un qui est plus que prévisible mais quand même agréable, et surtout, les acteurs prennent un pied visible à jouer de la gachette ou de la lame dans les bottines seyantes des agents secrets les plus classieux du cinéma…
Sans mentir, cet opus-ci est probablement mon préféré des trois. Carrément. (Mais d’un cheveu sur la tête à Ralph.)
An Englishman, a Welshman and a Beninois walk into a bar…
Allez, parlons casting.
En tête de proue, dans le rôle d’Oxford, nous retrouvons un Ralph Fiennes (Skyfall, Harry Potter, English Patient, Schindler’s List…) en forme olympique. Il est parfait pour l’univers des Kingsman, démontre encore une fois qu’il est un acteur phénoménal, et il m’a donné pas mal de flashbacks du Patient Anglais, d’ailleurs…
Il est accompagné du jeune Harris Dickinson (Maleficent 2), qui lui aussi est fait pour cet univers; Djimon Hounsou l’immense (Le Boulet, Blood Diamond, Guardians of the Galaxy…), qui est toujours aussi badass et attachant; et Gemma Arterton (Gemma Bovery, Tamara Drewe, Clash of the Titans…) qui est sans rire la plus badass des quatre.
Tom Hollander (Pirates of the Caribbean, Pride and Prejudice, About Time), lui s’offre le luxe s’incarner non pas un, mais trois monarques. Il est vrai, après tout, que George, Guillaume et Nicolas, tous trois petits-fils de la Reine Victoria, se ressemblaient comme trois gouttes d’eau. Et il s’amuse, le Tom.

Autres personnages historiques présents, Rasputin, donc, incarné grâce à la folie douce du Gallois Rhys Ifans que j’aime (The boat that rocked, Harry Potter, Amazing Spider-Man…); Herbert Kitchener, interprété par le grand Charles Dance (Game of Thrones, Me before you…); ou encore un certain Erik Jan Janussen, incarné par…oh ben tiens, Daniel Brühl (The Falcon and the Winter Soldier, Goodbye Lenin, Rush, Inglorious Basterds…). Qui aime donc vraiment beaucoup les cols en fourrure… XD
Et puis, en vrac, Matthew Goode (Downton Abbey, Leap Year…); Aaron Taylor-Johnson (Kickass, Avengers: Age of Ultron, Hunky Dory…), et c’est toujours plus qu’un plaisir; ou encore Stanley Tucci (The Devil wears Prada, Burlesque, Supernova…).
Notes
Bigregirl: 8,25/10
Rotten Tomatoes: 4,2/10 (au 20/01)
Allôciné: 7,2/10 (au 20/01)
Note moyenne: 6,5/10
Bandes-annonces
Fiche technique
Titre: The King’s Man
Réalisateur: Matthew Vaughn
Scénaristes: Matthew Vaughn, Karl Gajdusek
Producteurs: Matthew Vaughn, David Reid, Adam Bohling
Société de production: TSG Entertainment, MARV Studios, Cloudy Productions
Musique: Matthew Margeson, Dominic Lewis
Durée: 131 minutes
Rating: R (interdit aux -16 ans)
Langue originale: Anglais
Basé sur: The Secret Service, de Mark Millar et Dave Gibbons
