Ubisoft, prochain sur la liste des éditeurs à se faire racheter ? Le Français ne s'est pas dit contre, après les derniers rachats d'Activision par Ubisoft, Zynga par Take-Two et Bungie par Sony. Dans un appel téléphonique avec des analystes, Yves Guillemot, le PDG d'Ubisoft, a ainsi dit vouloir une certaine indépendance. Tout en précisant que toutes les propositions de rachats seront examinée de près.
Indépendant mais ouvert
"Nous avons toujours pris des décisions dans l'intérêt de nos parties prenantes, à savoir nos employés, nos joueurs et nos actionnaires. Ubisoft peut rester indépendant : nous avons le talent, l'envergure financière et un large portefeuille de licences originales. Cela dit, s'il y avait une offre pour nous acheter, le conseil d'administration l'examinerait bien sûr dans l'intérêt de toutes les parties prenantes", a-t-il dit.
Frédérick Duguet, le directeur financier d'Ubisoft, est revenu sur le sujet plus tard lors de l'appel. " Nous ne spéculerons pas sur les raisons pour lesquelles les gens n'ont pas fait d'offre ", ce à quoi Yves Guillemot a ajouté " Ou si une offre a été faite ".
La capitalisation boursière d'Ubisoft est actuellement de 5,34 milliards d'euros, avec une action qui a baissé de 40,14% en seulement un an. Une éventuelle proposition d'achat pourrait tourner autour de 8 milliards d'euros : largement dans les cordes de Sony ou Microsoft...