The Girl Who Got Away // De Michael Morrissey. Avec Kaye Tuckerman, Timothy J. Alex et Eddie Beveridge.
Parfois il y a des idées intéressantes qui ne donnent pas grand chose et The Girl Who Got Away en fait partie. Sur le papier j’étais intrigué et après deux heures l’histoire n’a pas vraiment réussi à décoller. Disons que l’histoire est vraiment le problème de The Girl Who Got Away. C’est une répétition de tout ce que tout un tas de films du même genre ont déjà fait auparavant et à la fin j’ai passé plus de temps à m’ennuyer qu’autre chose. The Girl Who Got Away est ce genre de petits thrillers qui a une intrigue intéressante au fond mais qui ne délivre jamais ce pourquoi il a été fait. On sent le manque de conviction du scénario qui glisse rapidement dans quelque chose qui patine plus qu’il n’avance. Le film tente alors des twists ici et là sauf que là aussi ceux-ci ne fonctionnent pas du tout. Cela casse même le rythme ou le but de certaines scènes. La seule réussite de The Girl Who Got Away c’est ce que Michael Morrissey tente de faire visuellement et qui garde tout de même un côté intrigant. Mais le visuel ressemble aussi à tout un tas de thriller indépendant du même genre, ce qui empêche clairement le film d’avoir sa propre patte.
Une tueuse en série s’évade de prison pour s’en prendre à la seule victime qui s’est échappée.
The Girl Who Got Away aurait pu être un mauvais film à apprécier mais rien n’est fait dans ce sens. On se retrouve avec une intrigue qui aurait pu être résolue dans un court métrage et qui étire en longueur plus qu’il n’en faut tout ce qu’il raconte. On se retrouve alors avec des flashbacks qui n’ont pas d’intérêt pour faire avancer le récit et des séquences qui cherchent juste à rendre le spectateur curieux pour finalement ne donner aucun résultat. Je pense que la durée du film aurait pu être amputée de pas mal de scènes inutiles qui empêchent parfois de se prendre réellement au jeu du récit. Le casting fait de son mieux mais là aussi ce n’est pas la folie non plus. Le casting ne croit pas du tout en ce qu’il incarne et cela se ressent. Il est donc impossible (ou presque) de s’investir pleinement dans cette aventure passable qui est aussi vite oubliée que vu. Après une heure j’ai eu l’envie de faire une petite sieste. Les dialogues sont creux et l’intrigue patauge dans tout un tas de trucs vus et revus.
Note : 2/10. En bref, vu et revu.
Prochainement en France