Chicago Med // Saison 7. Episodes 12 et 13. What You Don’t Know Can’t Hurt You / Reality Leaves a Lot to the Imagination.
J’ai l’impression que Chicago Med aime que Choi parte pour le faire revenir et en faire une sorte de faux évènement. Son retour était attendu et il est très bien intégré au récit mais j’ai l’impression que cela fait des années que l’on a le même genre d’intrigues. L’élément le plus intéressant de cette histoire dans « What You Don’t Know Can’t Hurt You » c’est l’histoire de Choi et son père. C’est touchant et cela apporte quelque chose de plus personnel autour des personnages de la série. Après tout Chicago Med a toujours été très centrée sur l’aspect hospitalier donc mélanger drame médical avec histoires personnelles fonctionne. Si je trouve que la série va presque trop loin avec le côté vétéran venant draguer une certaine partie du public, Chicago Med trouve tout de même l’équilibre parfait entre cette intrigue et le reste de l’épisode mené tambour battant.
La mort du père de Choi est touchante même si je trouve une fois de plus que les scénaristes ne font rien de réellement excitant. Chicago Med est une série qui parfois est tellement simpliste et engoncée dans sa mécanique procédurale qu’elle oublie de nous faire ressentir de vraies émotions. Peut-être aussi car je n’ai jamais vraiment été attaché à Choi dans la série mais cela reste tout de même une occasion de remettre le personnage dans le bain de la série et pourquoi pas de lui permettre de revenir à temps plein à l’hôpital. La série a besoin de sang neuf dans cette seconde partie de saison. Dans le reste de l’épisode, Chicago Med parvient à faire d’une intrigue sur un antivax quelque chose de divertissant. Car le rythme de l’épisode est là et la série adresse aussi enfin ce sujet complexe. La série ne tombe pas dans le piège de faire de l’antivax une caricature (ce qui aurait clairement pu être le cas). Chicago Med s’attarde tout de même sur les questionnements que chacun peut avoir afin de faire un drame sur tout le monde et pas une partie de la population.
Cela fait déjà un bout de temps que les antivax ne veulent pas être transfusés avec du sang de gens vaccinés. Chicago Med est la première série médicale de la saison à parler de ce sujet et je trouve ça intéressant. Surtout que c’est fait de façon divertissante sans ridiculiser qui que ce soit. Cet épisode servait de dernier épisode avant la pause et « Reality Leaves A Lot to the Imagination » servait de grand retour. Stevie continue d’être un personnage chiant. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois quelqu’un ne dit pas ce qu’ils font vis-à-vis d’un coup elle monte sur ses grands chevaux. Il y a déjà pas mal de personnages qui m’énervent dans Chicago Med mais Stevie redevient ici le boulet qu’elle est bien souvent. Peu importe si Marcel a Archer de son côté, elle trouve que ce n’est pas la bonne décision et donc fonce dans le tas. Peut-elle partir et laisser tout le monde travailler tranquillement ? Je sais bien que les scénaristes font cela pour créer des drames dans la série mais c’est tellement artificiel que cela en devient épuisant.
Je ne suis pas spécialement fan d’Archer non plus mais Stevie est tellement ridicule à jouer ce jeu là que la série ne gagne pas vraiment des points. Si la saison 7 avait plutôt bien démarrée, elle commence à devenir redondante à répéter les intrigues ennuyeuses qu’elle a déjà pu faire par le passé. Ce que cette saison fait bien c’est Charles. Ce dernier a plus de place pour évoluer cette année et j’apprécie l’implication des scénaristes. Dans son ensemble je m’attendais à ce que ces deux épisodes soient un peu plus palpitants. Il y a quelques scènes de tension, un brin d’émotion mais cela s’arrête là. Chicago Med retombe dans ses propres travers et n’arrive pas à vraiment surprendre.
Note : 4/10. En bref, peut-être que j’attends trop de Chicago Med pour l’apprécier mais les personnages se retrouvent dans des intrigues redondantes et répétitives.
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