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Critique Ciné : Big Gold Brick (2022)

Publié le 02 mars 2022 par Delromainzika @cabreakingnews

Big Gold Brick // De Brian Petsos. Avec Emory Cohen, Andy Garcia, Megan Fox et Oscar Isaac.

Brian Petsos retrouve Oscar Isaac après l’avoir dirigé dans Lightningface (2016). Big Gold Brick est son premier long métrage et je me demande vraiment quel est le but du film. C’est incohérent, sans intérêt et le mélange des genres et des personnages ne réussi pas vraiment au film. Au contraire, une grande partie des scènes donnent l’impression d’avoir été rapiécée au film sans que le scénario ne l’ait demandé. Pendant plus de deux heures, Big Gold Brick m’a laissé pantois. Non pas par ses qualités mais par la bêtise dont il fait preuve au fur et à mesure que le film avance. C’est inter(minable) et l’absence de but précis est probablement l’un des plus gros problèmes de ce film. Cela empêche alors le récit d’être vivant et les personnages d’être intéressants. On retrouve ici un peu de cette ambiance des années 2000 et de tous ces films indépendants qui voulaient décrocher leur place à Sundance. Sauf que Big Gold Brick ne représente pas ce que Sundance a fait de mieux, mais de pire. Il y a même un peu de Southland Tales ici de façon régressive.

Un écrivain débutant, Samuel Liston, est embauché par Floyd Deveraux, un père énigmatique de deux enfants, afin qu'il lui rédige sa biographie. Mais les circonstances qui ont conduit à cet arrangement sont étonnantes..

Le casting en lui-même aurait pu être suffisant pour faire un ensemble choral intéressant mais il n’en est rien. Oscar Isaac me fait plus de peine qu’autre chose et son implication dans la production de Big Gold Brick n’apporte rien. Je préfère me remémorer l’acteur dans The Card Counter sorti en fin d’année 2021 que son caméo dans ce film ridicule. Andy Garcia, habitué aux films de cet acabit ne propose rien et se contente d’être une énième représentation de son jeu de ces dernières années. Rien de mauvais mais rien de neuf aussi. Megan Fox ou encore Lucy Hale sont ici affublées de rôles de femmes sexy, gage de qualité pour certains spectateurs mais vraiment pas pour moi. Leurs rôles sont inintéressants et le scénario ne sait jamais quoi faire d’elles en dehors du fait qu’elles soient des plantes vertes à disposition des spectateurs les plus libidineux. Big Gold Brick cherche constamment pourquoi il existe et le scénario erre alors dans tous les sens sans jamais parvenir à créer quelque chose de cohérent et solide. Le film est tellement perdu qu’il se prend les pieds dans le tapis à chaque scène. Visuellement cela aurait pu être plus laid mais il n’y a rien d’inspiré ou inspirant.

Note : 1/10. En bref, en bourrant tout un tas d’influences dans un seul et même film, Big Gold Brick échoue à créer quoi que ce soit. Deux heures d’ennui.

Prochainement en France


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